vendredi, juillet 24

Vendredi 24 juillet 2009

De Martinique.

Je crois que je ne me suis rendue compte qu'on partait en Martinique seulement quand l'avion a décollé.
A l'aéroport, j'ai cherché des yeux mon oncle. J'ai vu d'abord ma tante et G. qui nous attendait. Puis j'ai apperçu Grand-père et enfin Tonton.
Ca a été un peu ça au début, comme à chaque fois qu'on vient, les retrouvailles avec la famille. Parce que huit mille kilomètres ça fait beaucoup...

Je crois que c'est un peu comme ça que ça a commencé. Des retrouvailles.

Ensuite, j'ai retrouvé les routes, le ciel, la mer, les odeurs, les couleurs, les habitudes de vacances qui reviennent très rapidement. Les envies, les sorties, les rires...
Mes cousines et Mélina.
Je retrouve le goût des plats, des fruits.
Le temps passe vite. Déjà une semaine qu'on est là. Les journées sont bien remplies et portant, on prend le temps. Le temps de se lever, de petit déjeuner ensemble, de partir à la plage, de se baigner, de bouquiner, de profiter.
Le temps de tout ça.
J'aime les vacances comme celles ci.
Tout passe vite mais de façon à ce que l'on profite quand même.

Une semaine, et je crois que c'est la fin de la première partie des vacances.
A vrai dre, ce ce que j'ai pensé quand de la terasse, je leur ai fait coucou, comme on fait toujours, alors qu'ils emmenaient Mélina à l'aéroport. J'ai pensé que ca faisait drôle d'être là et de savoir qu'elle ne serait plus là; Elle.
Puis demain, on part en Guadeloupe retrouver les Taties S. et B. et C. et L. pour ensuite aller passer une semaine aux saintes. On change de lieu, de personnages, un peu comme dans une pièce de théâtre où l'on changerait d'acte. Le théâtre des vacances.
Voila. Je pense que cette partie pourrait s'appeler "Retrouvailles".
Demain, ça sera autre chose, ça sera différent.


Kanaillou

vendredi, juillet 17

Depuis le 9 juillet 2009

Le 9 juillet 2009, on part à Londres avec Tamo.
Je lui fait visiter la ville, je découvre et redécouvre les coins et recoins de la capitale.
J'adore Londres.
La vie, le monde, la foule, l'accent saccadé des anglais, le métro, les bus...
C'est magique de s'y retrouver.
Le vendredi soir, les résultats du bac doivent être sur internet. J'essaie de ne pas y penser mais, dans la journée, dès que l'on s'arrête, le premier mot qui arrive est "résultats". L'on trouve un cyber cafe pas loin de Piccadily circus.
Sur l'écran de l'ordinateur je vois: Français écrit: 16
Français oral: 18
Mathématiques:17
Enseignements scientifiques: 17
Travaux Personnels Encadrés: 15
Je rois que je ne me rends pas bien compte.
Le vendredi soir, on est allé voir Sister Act'. C'était fantastique, magique. L'orchestre en dessous de la scène, une comédie musicale qui pétille, qui donne la pêche.
Je sors avec une envie de chanter, danser. Je suis si contente.
Tout est passé très vite à Londres. Nos journées étaient bien remplie, j'ai fait marché Tamo d'un bout à l'autre de la ville. Lorsuque le monde, la foule commençait à être envahissante, l'on allait se poser quelques temps dans un park.
J'ai adoré notre longue ballade dans Finsbury park, juste à côté de l'hôtel. L'on était rentré plus tôt ce jour là. L'on a photografier des écureuils, des bouts de ciel. Je me suis sassise dans l'herbe, l'on a regardé ces gens qui se retrouvaient pour faire de la musique ensemble. Je me suis dit que vraiment, c'était génial.
L'on est rentré le 13 juillet au soir.
Tout raconter, c'est impossible, alors des bribes sont revenues au fur et à mesure des conversations.
"-How much is it for 1 cookie?
-1,20
-...I still have 90 p....
-... Oh, it's ok."

Et nous voilà à vider nos portes monnaie dans les mains de ce vendeur en riant parce qu'il ne nous reste pas un seul penny.
Tout ça pour manger les meilleurs cookies du monde commme avait dit Melie.
Franchement, ça en valait la peine!

Tous ces petits bouts de voyage qui reste et qui sont à raconter...

Tout s'est enchaîné, on est arrivé au 15 juillet sans que je vois le temps passer. Le 14, on a commencé à préparer quelsuqes petites choses que l'on pouvait déjà faire pour le lendemain.
"J'avais dit une petite soirée, et l'on se retrouve à 35..."
Mélie n'en revient pas, nous , ça nous fait rire.

Le 15 juillet, ils sont là. Je suis si contente de les voir, de partager ce moment avec eux. Je sens que quelque chose se préare. Messes basses, demandes discrète...
Mais qu'est-ce qu'ils font?

Je n'en crois pas mes yeux.
Ils m'offrent des spectacles. Des mots, des sourires, des intentions.
Je n'en crois pas mes yeux.
D'abord, 16 personnes qui sortent avec des masques, des masques qui sont mes visages de 1 à 16 ans. Je n'en peux plus de rire. Ils me chantent une chanson. "Kanaillou d'Abord" (sur l'air des "copains d'abord") qu'Alice m'a réecrite. Puis mes amis de la comédie musicale me chantent une chanson sur un air qu'on a fait cette année. Mon père, entouré de 17 personnes tenant chacune une bougie, et formant un coeur me lit 17 Haïkus. Delphine et Matthieu me lisent ' On n'est pas sérieux quand on a dix spet ans...". Ma Maman, Zahia et Marianne me chantent une chanson sur un des airs qu'elles ont tant chanté ensemble. Après, elle prennent la voix de Tamo qui m'a écrit 17 souvenirs qu'Elle n'osait pas lire.
Je suis restée assise. LEs larmes aux yeux, les rires, les sourires, les "wahou!" qui ne pouvaient même plus sortir et eux tous qui m'ont offert tout ça.
Qu'est-ce que je ferai sans eux?
Je n'en reviens pas. Je les aime tellement.
L'on finit la soirée avec le gâteau puis l'ouverture des cadeaux; J'ai été gâtée, les cadeaux se sont empilés et je m'emerveille un peu plus à chque fois que j'en découvre un.
Je ne sais pas quoi dire. Je les regarde tous, je les embrasse.
La soirée se finit en petit comité. Beaucoup sont rentrés parce qu'ils devaient se lever tôt le matin ou parce qu'il sétaient crevés ou...Enfin, reste quelques uns. L'on met de la musique.
On a dansé jusqu'à 3h du matin. Surtout Alice, Morgane et moi.
Avant de me coucher, je lis les cartes , textes, mots de chacun.
Je n'en reviens toujours pas. Je repense à tous ceux qui étaient là, à tous ceux qui n'étaient pas là mais qui m'ont appelé, qui m'ont envoyé un texto, qui ont écrit un mot sur mon mur de fb. Je pense à tous ceux qui ont pensé à moi...Wahou.

Je m'endors en souriant.

Jeudi 16. J'ai définitivement 17 ans. Ca y est.
C'est notre dernière soirée avec Mélie avant le départ en Martinique. Je demande à Al. Et Sylvia si l'on peut aller à la séance de 22h30.
L'on se retroue au cinéma, je suis si contente d'y aller avec elles! Harry Potter et le prince de sang mélé.
Je retrouve les personnages avec plaisir, j'ai adoré. On a adoré. Frustrées de ne pas avoir la fin, maintenant qu'on a lu le 7 mais contentes d'avoir passé cette soirée toutes les trois. Contentes de l'avoir vu ensemble.
Dernière soirée avec Elles aussi,avant que je ne parte.
"La faute à qui? " a dit sylvia.
Toujours le mot pour nous faire rire.

Aujourd'hui.
Veille du dpart en Martinique. Plein de choses à faire...Puis finalement, je prends le temps;
Je pense aux vacances, aux lectures, aux carnets, au temps que je vais passer là bas, avec mes cousines, mon cousin, mes tantes, mes grands parents, mes parents...Ma famille.
Je pense à la palge, au ciel bleu, à tout ce que je vais pouvoir faire. Je pense, j'iamgine. J'attends. Puis j'ai du mal à me rendre compte. demain matin, je serais dans une voiture direction l'aéroport.
Demain...
C'est toujours étrange, les veilles de départ.
Retour le 23 août. Déjà quelques projets.
Enfin...
En atendant, il faut que j'aille faire ma valise!

Kanaillou

jeudi, juillet 2

Jeudi 2 juillet 2009

Fête du cinéma avec S.

Dans le train ce matin, on se laissait bercer par les mots et le train, en regardant les films qui passaient aux Halles.
Du choix.
"On se fait un top 5?"
Je sors mon carnet et un stylo. Tout se passe très vite. Finalement on se programme 4 film.
"Etreintes Brisées"/ "Whatever works"/ "Les beaux gosses"/ "Sunshine cleaning".
Puis, arrivées, la queue nous fait rater le début de Whatever works. Alors on change un peu le programme. On commence par Corlaine et on met "Whatever works" à la place d'"Etreintes Brisées".
Enfin, toujours est-il que la journée s'annonce bien.
On sort pique-niquer après la première séance. Assise sur la pelouse du jardin des Halles, sous le soleil de tout début d'après midi. On se dévoile, on se découvre un peu plus. On parle du film, de cinéma, d'Arts, de nous, de livres, de tout et de rien.
Puis la deuxième séance.
On rit.
On fait quelques magazins, la bibliothèque de cinéma puis on sort parce qu'on a une heure de battement.
Il fait encore plus chaud que tout à l'heure. On sort du chocolat, quelqus gâteaux pour le goûter.
"C'est bien les vacances quand même." J'acquièce.
Etre là, avec elle, discuter, rire, se faire quatre films dans la journée... Commencer à apprécier la douceur de l'été, sans stress, sans pression, sans obligation.
Se sentir bien.
Puis les deux derniers films d'enchainent.
"Bon choix", on se dit, une fois la journée terminée. On retourne vers Saint Lazare pour attrapper le 21h20.
On se laisse bercer par les mots, par le train qui retourne vers Mantes.
Je souris quand elle sort de la voiture.
Prochain RDV, le film qui à l'air trop bien et dont on a vu quatre fois la bande annonce aujourd'hui...

Kanaillou

mercredi, juillet 1

Mercredi 1er juillet

Vacances.

Toute la pression qui retombe. Les épreuves du bac sont passées et enfin, je me sens libre de mon temps, libre de dormir ou ne pas dormir, de sortir ou de rester avachie quelque part entre la maison et le jardin.
Demain, journée ciné sur Paris avec S. et peut-être M.
Après tout, je n'allais pas manqué la fête du cinéma! Puis vendredi, je ne sais pas encore mais C. vient manger avec ses parents le soir. Samedi, c'est la grande fête de fin d'année sur L'île verte, organisée par A. "Pool party" comme j'ai appris à dire au Canada. Dimanche, je pars à Malte pour une semaine avec ma grand-mère. Le 18 juillet, on part en Martinique et on revient le 23 août.
Belles perspectives de vacances.
Je ne rêve que de me laisser porter par le temps, de ne plus regarder ma montre, sans cesse.
Puis, le BAC s'est plûtot bien passé, je n'attends plus que les resultats, qui, à mon avis, risquent d'arriver plus vite que je ne le crois.
C'est fou comme le temps devient élastique l'été.
Je repense à l'année dernière. Le mois de juin qui a filé, l'été qui m'a embarqué. Puis je me dis que j'ai envie de me poser, me reposer.
L'an prochain va être chargé, je le sais déjà. Mais passionnant. Alors bon, l'équilibre va trouver sa place.
En attenadant, Vacances.
Et ça alors...
Ca fait du bien!

Kanaillou (soulagée)