mercredi, mai 27

mercredi 27 mai 2009

Hier, en maths, je me suis rendue compte qu'il ne restait que deux semaines avant la fin des cours.
Trois semaines avant le bac.
J'ai ri. La seule chose que j'ai pu faire c'est rire.
Je crois...
Enfin non. Je ne sais pas ce que je crois.
J'ai juste ce truc dans le ventre qui me prend et qui me donne envie de crier, de bouger, de me défouler.
C'est physique.
C'est psychologique.
C'est tout.

Kanaillou

samedi, mai 23

Samedi 23 mai

Lorsqu'en ouvrant les yeux, j'apperçois le soleil de la fenêtre de ma chambre, lorsqu'en me réveillant, j'ai des chansons en tête, lorsqu'en me réveillant, j'ai le sourire aux lèvres, je crois que la journée commence bien.
Contente d'hier soir, contente d'avoir partagé, contente de les avoir vus, contente que tous soient venus. Et puis, contente de moi. Je ne suis pas si souvent vraiment contente de moi, mais là, je le suis, et ça fait du bien. Vraiment.
Alors je me sens bien, j'ai envie de rire, de danser, de chanter à tue tête, de m'étourdir jusqu'à tout voir de travers. Jusqu'à ce que le monde autour de moi tourne alorsque je regarde le ciel.
Dehors le soleil est caché par les nuages à présent. Je vois les feuilles des arbres frémir. Mais je souris, après tout, le beau temps va sûrement revenir.
La maison est vide, j'ai mis de la musique. Papa est parti tôt ce matin pour aller chercher Tamo. Et maman, je ne sais pas trop mais où qu'elle soit elle ne devrait pas tarder.
Enfin.
J'aime les journées qui commencent bien.

Kanaillou

jeudi, mai 21

Jeudi 21 mai 2009

Absurdité.

"I don't know why, I don't know how, yesterday you told me 'bout the blue blue sky".
Un jour d'été où les fenêtres sont ouvertes, tout paraît plus simple. Un jour d'été passé allongée au soleil tout paraît mieux.
"What a wonderful world".
Je me demande.
Le Bac arrive et cette fois ci, tout est plus sûr. On a eu nos convocations. Et c'est dans moins d'un mois. Alors tout ne paraît plus d'été. Mais quand même. Un peu.
En fait je ne sais pas trop. Je ne sais même pas ce que je suis en train d'écrire.

Absurdités.

Si tout pouvait être comme un long jour d'été, ce serait mieux. Mais non. Ou oui. C'est peut-être très subjectif en fait. Ca doit dépendre de chacun et de chaque jour.
Enfin. Ou pas.
Pas "Enfin".
Enfin quoi. Je ne sais pas trop. (Encore?) . Ca y est , je déraille. Peut-être que non en fait. Peut-être que je ne déraille pas.
J'ai des mots dans la tête et ils ne veulent rien dire. Si , ils veulent sûrement dire quelque chose mais je ne dois pas bien comprendre.

Absurdité.

J'ai un tas de truc dans ma tête, quand j'y pense. Mai "un tas de truc" ca devient vite un grand vide. Ou alors le bordel.
Passer du vide au grand bordel. Pourquoi pas? Après tout, pourquoi pas.
Il y a des moments où tout va de travers. Ou peut-être que c'est moi qui ne marche plus très droit. Ou non.
Vraiment, je crois que je déraille. Ca me fait rire. C'est drôle?
J'en sais rien mais il fait beau, les oiseaux chantent, j'écoute de la musique et je ne fais rien. Ou presque rien. Alors peut-être que c'est drôle.

Absurdités.

"Madame rêve d'apesanteur, des heures des heures de voltige, à plusieurs".
J'avais commencé à analyser cette chanson une fois. C'était drôle. Et puis je n'ai jamais fini.
Je pense que je ne pense pas assez que je devrais arrêter de penser un peu.
Ou arrêter de ne dire que des choses sans sens. Ah, une paronomase ("sans sens"). J'aime bien cette figure.
Nan, en fait j'en suis sûre. Je déraille.
Je devrais arrêter de...
Oh puis mince. Je ne devrais pas arrêter. Et je devrais enlever le verbe "devoir" de ma bouche pendant qualques temps. Ou pas. Ou peut-être.

Absurdités.

"So I'm sailing through the see to an island were we'll meet. You'll hear the music fill the air, I'll put a flower in your hair"
Je ne sais pas pourquoi j'écoute cette chanson en boucle en ce moment. Elle n'est même pas géniale. Juste "a catchy tune" comme on a vu en anglais.
L'ombre du barbequeue est assez rigolotte sur le mur en face de moi.

Absudités.

En fait, si je résume, il y a le soleil, une fenêtre ouverte, le barbequeue qui laisse sa trace éphèmère sur le mur en face de moi. Un verre de jus de fruit vide, mon portable posé sur le "Sortir" de cette semaine (ou peut-être de la semaine dernière?), de la musique, moi qui chantonne et qui écris des mots en vrac juste parce que j'en ai envie (et je trouve que c'est une bonne raison), mon jardin que j'entraperçois, une maison qui sent l'été et moi qui me demande si j'ai pensé à ouvrir à mes parents qui sont sortis, tout à l'heure, comme ils me l'avaient demandés...( j'ai un doute. Vraiment)
Mais à quoi bon résumer l'irrésumable? Parce qu'il n'y a pas que ça, il y a des pensées qui se perdent, les souffles réguliers de ma respiration, un vide qui n'en est pas un, des "j'en sais rien" qui me font hausser les épaules, des grimaces juste pour en faire. Mon chat qui a passé l'après- midi à dormir au soleil, mes parents qui sont allés marcher, des moments de plus rien et des riens de moment qui passent et qui repartent.
Alors bon.

Absurdités.

Et je secoue la tête et riant parce que je crois que vraiment, je déraille.

Kanaillou

mercredi, mai 13

Mercredi 13 mai 2009

Par la fenêtre, il fait tout juste nuit. Je suis dans ma chambre. Sur mon bureau, juste à côté de moi, une tasse brûlante de tisane.
Le 13 mai.
Et là, tout s'accèlère.
Le bac approche, la fin du trimestre arrive en même temps.
Nine en comédie musicale c'est le 22.
La fin du stgae de l'image en partage, c'est cette semaine. L'expo, lundi prochain.
Puis il y a les spectacles de fin d'année, les envies d'y aller.
Les Week end longs.
Bientôt la conduite.
Les vacances à programmer.
Et puis le printemps, les oiseaux qui chantent, le vent qui souffle de temps en temps. Le soleil, quelques fois encore, la pluie.
L'envie de musique dévorante.
Les coups de "pffffff" réguliers.
Les aprèms passés assise à bosser.
Les aprèms passés au soleil.
L'envie d'écrire.
Les pensées qui se perdent dans le Tout.
Pffffff.
Le 13 mai quoi.

Kanaillou