mercredi, décembre 24

Mercredi 24 décembre 2008

Et bien nous voila au 24 décembre. Ce soir , c'est le révéillon...
Alors je vous souhaite à tous une bonne soirée, entre amis ou en famille...Je ne sais pas...
Je me laisse porter un peu par la magie de noël, j'ai hâte de voir tous les cadeaux sous le sapin...J'ai repassé une chemise (repassé! Moi!!!) et j'ai préparé ma tenue pour ce soir. Je ne me rend pas bien compte qu'on est déjà le 24...Et pourtant.
Je me sauve.

Kanaillou

lundi, décembre 22

Nuit du 22 au 23 décembre 2008

En fait je crois que j'aime bien écrire sur mon blog la nuit...
Journée de vacances. Sortie, achats...Et puis j'ai monté la vidéo d'une soirée...Maintenant je me retrouve devant mon ordi, à écrire parce que j'ai envie de faire couler les mots, de les voir et de les sentir. Envie d'être avec eux, de m'envoler, de m'emerveiller. Envie d'un rien et pourtant de tout. Envie d'être là sans l'être. J'écoute ls Beatles. Je me laisse emporter. Je m'arrête quelques seconds. Je reprends. Je les atends. Je chantonne. Je souris, je me laisse aller.
Aujourd'hui j'ai repensé à lui. Cela faisait longtemps. Un petit pincement au coeur mais voila. "Now, this day has gone..." . Sans plus réfléchir je décide de laisser courrir mes doigts quelques instants. J'ai repensé à lui mais voila, je ne me suis pas fait mal.
Je me demande sans trop oser...J'aime l'idée d'écrire pas trop loin des étoiles qui veillent sur moi. C'est agréable. Je n'ai pas envie de dormir. Je les attends. Je voudrais voir du monde, rester seule, ne pas ouvrir les yeux pendant des heures, me laisser emporter par le vent comme une feuille encore toute fragile et toute légère.
Noël approche. La magie d'un soir, de l'année. Se laisser porter par tout ça et ne plus réfléchir. Et puis après il y a le nouvel an...Une nouvelle année.
Dans tout ça , j'aime le tourbillon. JE ne sais pas où j vais, j'avance à tâtons, mais j'avance, le sourire aux lèvres à chaque instant, sans trop me poser de questions, en ayant envie et en voulant trop mais pas assez. J'avance sans trop savoir mais en sachant trop bien.
Je me dis qe finalement, depuis septembre, j'ai fait pleins de choses. Je regarde tout ça en étant posée. Comme un film que l'on regarderait avachi dans un canapé. Je souris. Encore.
En ce moment, je danse, je chante.
Toute seule dans ma chambre, je me laisse emporter par la musique.
Tout va tout seul. Je fais des choses que j'aime. Je me pose, je pense. J'ai la tête dans les nuages.
Petite pause bien méritée. Puis c'est déjà la fin de l'année. Alors après on recommence, mais ce sera tout nouveau. La page sera blanche.
Plus j'écris plus je me demande ce que je suis en train d'écrire.
Des mots, qui se suivent...Et puis , si ce n'est pas trop compréhensible, ce n'est pas grave...:) Ce sont juste des mots mis sur mon blog, comme ça. Une nuit où je me suis dis que j'avais envie d'écrire...Quoi? Je ne sais pas...
De tout et de rien. Des mots comme ça, juste comme ça.

Kanaillou :)

vendredi, décembre 19

Vendredi 19 décembre 2008

J'ai l'impression d'avoir passé une journée qui aurait duré sans jamais s'arrêter... Et pourtant, tout s'est enchaîné si vite...Demain, grass'mat'. Et oui, c'est les vacances (enfin) alors il faut bien prendre de bonnes résolutions!
Ce matin, après avoir décollé du lit très difficilement, je suis allée en cours. Dernière journée avant la fin de l'année. Alors avant de partir, de se quitter pour se retrouver à la rentrée, c'était des "à l'année prochaine!" lancé comme ça , avec un sourire en coin qui montrait la blague usée et pourtant toujours là, tous les ans. Je suis rentrée manger le midi. Ima et Pierre ont mangé avec nous. On a bien ri, comme d'habitude. Puis je suis retournée en cours, pour les dernières heures de la journée, les dernières heures de l'année. A la maison, lorsque j'ai eu fini, je me suis préparée. Ce soir, c'était mon spectacle de comédie musicale pour la sérénade à l'ENM. Ils étaient là, venus me voir. Ca m'a fait très plaisir. Quelques frayeurs, des choses qui se sont passées trop vite mais on y est arrivé et au bout, on a sourit.
Je suis fatiguée. Je ne tiens plus. Je voulais juste raconter un peu. Et puis leur dire à euc que j'étais super contente de les avoir rencontré.

Kanaillou

samedi, décembre 6

Samedi 6 décembre 2008

Il est tard. Je suis fatiguée. Cependant j'ai passé une journée fascinante, passionnante, remplie de découverte d'histoires et d'écoutes...Alors voila. J'ai décidé de me poser pour la raconter. PArce qu'en fait, aujourd'hui, j'ai voyagé à travers les mots, à travers les gestes, à travers les envies et à travers les sourires...Et tout ça à à peinedix minutes de chez moi...Comme quoi , quelquesfois!
Je ne sais pas vraiment comment m'y prendre, alors je vais commencer par le début. Ce matin, j'ai dû me lever. Des décénies que je n'avais pas eu à me lever le samedi matin. Mais c'était mon conseil de classe...Julie, l'autre déléguée de ma classe a dormi chez moi. Ce matin, j'ai pris ma douche, comme tous les matins...En me réveillant j'ai écouté France Inter, comme tous les matins. Mes parents se sont réveillés puis sont allés se recoucher. Avec Julie, on s'est retrouvé au petit déjeuner. Autour de notre verre de jus dorange, je lui demande quel dessin annimé elle préférait quand elle était petite, celui qu'elle regardait sans cesse. "Les aristochats" elle me dit. "Blanche neige" , je lui dis. Alors ce matin, je souriais. On arrive au lycée. C'est l'anniversaire d'Emeline. JE lui offre un cadeau. Elle est surprise et émue. Je souris. On cherche du regard n os profs , pour savoir dans quelle salle on est. On arrive devant la salle, là nos profs qui discutent, ils parlent de leurs enfants, rient et sourient. Ils attendent comme nous qu'on ouvre la porte. Nous, on sourit. Et puis ils se mettent à parler un peu de notre classe. Notre prof d'histoire dit "j'y vais en dansant avec cette classe, ils sont géniaux..." Alors nous on sourit encore plus parce que dans la classe, c'est pareil, chacun de ses cours est un vrai bonheur...
Enfin, le conseil de classe passe. J'ai les félicitations. Je souris quand je sors. Je rentre chez moi et maman me demande "Alors? Dis moi...!" Je lui raconte. Ils sont fiers, tous les deux. Alors moi je suis contente. Le midi, je suis invitée à manger chez Morgane. On passe un bon moment. On regarde un film dont je ne vois pas la fin car je dois être à 16h à une expo. Par rapport à un projet qu'on a fait en histoire avec un photographe qui travaille sur le Cameroun. Je croise quelques élèves de ma classe qui ont pu venir et Mme Coste, notre prof d'histoire. JE me ballade dans les pièces du Collectif 12. J'observe avec attention chaque photo. Une petite brochure nous est donné avec l'histoire des photos. Alors je lis et quand je regarde les chutes d'eaux et que je sais que des miliers de camerounais y ont été jetés parce qu'ils se révoltaient pour avoir leur indépendance, ça fait tout drôle. JE me demande, j'essaie d'imaginer en sachant que je ne peux pas vraimetn me rendre compte. Et puis je vais dans la salle de "documentation" où il y a plein de livre dur la colonisation. Mme Coste me montre ceux sur lesquels elle s'est appuyée pour faire son cours. Je note les références. Je m'émerveille. Je sors et je retrouve Clara et Valentin qui sont dans mon groupe de TPE. Ils sont en train de demander à Kouam Tawa un dramaturge camerounais , ami de Philippe Niorthe, le photographe avec qui on fait le projet (Kouam était venu dans notre classe) si on peut l'interviewer parce que notre sujet c'est "le corps dans les rites funéraires à travers différentes cultures" et une des cultures (ou plutôt traditions religieuses...) qu'on a choisi est celle d'une ethnie du Cameroun, les Bamilékés. Il accpete. Ils nous dit "après la causerie, avec un de mes amis qui sera là..." alors nous, on est content. On est appelé pour une pièce sonnore. On se retrouve dans une salle où il fait noir. Au milieu, il y a une caisse. Comme une malle aux trésors ou une malle de voyage...Des fentes , de la lumière sort. C'est un texte enregistré et lu par différentes voix. Cela parle de l'immigration des pieds noirs. Les mots trébuchent dans ma tête, ils se remuent, ils dansent et me frappe. Je suis boulversée. Je sors, encore dans mes pensées...Il est impressionant que les mots aient tant de pouvoir. Madame Coste ne peut pas rester pour la causerie. On est plus que quatre élèves. La causerie, Kouam nous explique, c'est quelque chose qu'il fait au Cameroun, dans un bar où est affichée une photo des chute de Philippe Niorthe et qui fait polémique, qui pousse à la parole. La causerie c'est une façon de parler de ce que l'on a envie, de ce sur quoi on veut rebondir à partir d'une phrase de l'un ou de l'autre. La causerie elle est ponctuée de musique, de lecture de pème. La causerie commence cett fois ci par la lecture d'un texte d'Aimé Césaire. Et puis à partir de ça, une intervention puis une autre. L'histoire n'est pas transmise, il n'y a rien dans les livres de cours sur la colonisation...Un journaliste du nouvel Observateur s'est rendu compte de la violence de la colonisqtion et de la décolonisation au Cameroun il n'y a que très peu de temps. Il décide de regrouper des étudiants historiens pour en parler et essayer de se focaliser sur ce sujet...Oui mais pas d'accord parce que c'est au Camerounais d'écrire leur histoire sans passer, encore une fois par nous, les français!...Mais c'est aussi l'histoire des français et nous devons l'écrire en commun...Et puis, il y a la censure, le Cameroun est un pays de dictature très fine et perverse...Il est difficile de s'y exprimer librement sans finir en prison ou voir l'un des membres de sa famille tué...Mais l'histoire est perpetuelle alors n'importe où que ce soit, m^me si l'on a enfoui des choses que l'on ne veut pas dire, elle ressurgissent...Le silence est la pire des chose, il faut dire pour que nous puissions comprendre et accepter de vivre avec...Mais le traumatisme est parfois tellement grand et tout ce silence...N'est-ce pas aux artistes de le dire?......
Et je passe des détails ou même des choses abordées. De tout ça, je retient que l'histoire a besoin d'être digérée pour être dire et entendue. Que le Cameroun , don ton ne parle jamais est un pays qui n'est finalement pas si loin de notre histoire. J'en retiens que Heureusement, des personnes, des artistes comme Philippe Niorthe ou Kouam Tawa font vivre et ransmettent cette parole. Et moi, assise au milieu de tout ça je regarde, j'observe j'écoute et j'essaie de trier un peu pour bien comprendre, pour mieux découvrir...Le musicien est génial. Clara Valentin et Gala qui était encore là sont partis au milieu de la causerie...A la fin, j'ai interviewé Kouam et son ami Samuel. Ils m'ont parlé de ce qu'il connaissait des rites funéraires traditionnels...Je trouve Kouam fascinant. On sent la présence et la richesse de la culture orale. Samuel le complète. A deux ils me répondent , comme ils peuvent. Et puis Philippe Niorthe arrive nous dit qu'il va bientôt fermer parce qu'il n'y a plus personne. Alors je les remercie, o n sort et puis Philippe me dit "j'éspère que tu restes manger avec nous...Il y a du poulet dans la cuisine, certains ont déjà commencé à manger." Alors j'appelle Maman, je la préviens. Elle me dit "super" et me voila arrivée dans une cuisine avec ceux qui organisent l'expo, qui y participent. On est sept ou huit. Je mange, je continue d'écouter. Kouam continue de raconter, il n'a jamais finit de raconter. Il y a toujours des histoires à dire. Je regarde tout ça. JE ne sais m^me pas comment j'ai finit dans cette cuisine avec eux. Je me dis qu'il y a encore des gens comme ça qui invitent sans problème qui sont là , chaleureux et accueillant. Je souris, encore. On a fini de manger, on discute mais j'envoie quand même un message à Maman pour savoir si elle peut venir me chercher. Elle arriv quelques minutes après. Je dis au revoir, merci beaucoup , merci pour tout. Dans le couloi vers la sortie, je crois Kouam qui était allé téléphoner. JE le remercie encore pour tout. Il me sourit. Il finit par me faire la bise, me disant à bientôt. Son ami m'a laissé son numéro de téléphone, si jamais on avait besoin d'approfondir un point sur les TPE...
JE suis dans la voiture, à côté de Maman. Je lui raconte. Et je me dis qu'il faut que je raconte tout ça. PArce qu'il faut que le message passe. Et puis, j'ai l'immpression d'avoir visité le Cameroun aujourd'hui. A travers leur paroles, leurs photos, leurs souvenirs, leurs gestes et leurs sourires. A travers eux. Ca m'a donné envie de découvrir le Cameroun, d'apprendre et de voyager. Et puis toute cette discussion, la causerie, tout ça me fait réfléchir encore sur notre monde aujourd'hui. Sur une blessure qui n'est pas encore guérie ni là bas, ni ici. Doit-on porter le colonialisme de nos ancêtre ou leur douleur? Non, je pense que l'on doit avancer avec. Savoir pour pouvoir refermer la blessure et avancer. Ce n'est pas si simple et pourtant...
Alors voila. Une journée comme ça qui parait avoir duré une éternité. Une journée comme ça où l'on apprend plein de chose où l'on rencontre un tas de gens interessants, brillants...Une journée comme ç où l'on est confronté à l'art...Une journée comme ça où les mots nous bousculent et nous font réagir. Où les mots nous font nous poser des questions, où les mots nous font réfléchir et pensée. UNe journée comme ça, ça mérite d'être raconté, dêtre écrit quelque part. Une journée comme ça, si riche ça fait voyager. Ca fait se bouger et ça fait grandir.
Aujourd'hui je souris. "Récompense pour une jeune fille un peu débordée".
Et puis, j'avance.

Kanaillou

PS: Merci à Madame Coste, à Philippe Niorthe, à Kouam Tawa...A toutes ces personnes qui nous font réfléchir, qui nous transmettent et qui nous apprennent pendant qu'on les regarde ou qu'on les écoute, les yeux et les oreilles grands ouverts, prêts à entendre et à vouloir savoir...

vendredi, novembre 28

Vendredi 28 novembre 2008

Je passe sur facebook, et là je tombe sur un petit jeu assez rigolo ... Alors je me suis dit que j'allais le copier ici , en modifiant un tout petit peu les règles, ce sera drôle!
Alors:

*Attrappez le livre le plus rès de vous maintenant
*Allez à la page 56
*Trouvez la 5e phrase
*Copiez là sur maon blog, en laissant un commentaire anonyme ou non (comme vous le préférez!)
*Ne trichez pas, ne choisissez pas votre livre, prenez celui qui est le plus proche de vous!!!
*A vos claviers (ou vos doigts, je ne sais pas trop...!)

Voila, :)
Pas le courage de beaucoup écrire ce soir, un peu fatiguée...

A Bientôt,

Kanaillou

jeudi, novembre 20

Jeudi 20 novembre 2008

Aujourd'hui il fait un temps de grèves. Aujourd'hui je ne fais rien. Enfin pour l'instant. Me suis levée tard. J'ai mangé des raviolis, regardé la télé. Et voila, je ne fais rien.
Peut être que je travaillerai un peu, plus tard. Peut-être. Et puis là , peut-être que je vais aller prendre une douche pour me glisser à nouveau dans mon pyjama. Je ne sais pas. Aujourd'hui je ne fais rien. Je n'éspère même pas que demain il y aura plein de choses arrangée autour de moi, non. Je ne fais rien et demain je repartirai comme si de rien était mais au moins j'aurais eu un peu de temps de rien, un peu de temps volé, arrêté, capturé un jour de grève. Un jour où le temps est gris, où mes yeux se ferment, où je me glisse sous une couette en me disant que j'ai le temps. Le temps de tout et le temps de rien. Du temps, c'est tout.
Aujourd'hui je ne fais rien. Peut-être que je regarderai un bon film tout à l'heure ou un film nul, peut-être que je ferai un collage, peut-être que je réfléchirai , peut-être que tout à l'heure je ne ferai rien, comme maintenant. Je ne sais pas. On verra.
Aujourd'hui , je ne fais rien.

Kanaillou

mercredi, novembre 12

Mercredi 12 Novembre 2008

Hier, journée très importante: avec mes parents, nous sommes allés à Auchan (oui, bon d'accord...C'est pas très exotique et très fun pour une ballade de jour férié...) mais dans un but précis: acheter de nouvelles couettes et de nouveaux oreillers!
C'était trop drôle et je ne vous raconte pas ce que j'aime être dans mon lit! J'ai cru que je n'allais pas pouvoir me lever ce matin tellement c'était douillet!
J'ai un super oreiller...Du genre gros et moelleux...Et la couette...Chaude, douce, bien gonflée...Ah, c'est trop bien!
Enfin.
En ce moment , un peu fatiguée ( mais ça devrait vite passer vu le lit que j'ai! hihi) voire un peu beaucoup. Les journées se racourcissent et je n'aime pas cette période de l'année...C'est comme si le tems se perdait...Les cours sont pesant, les devoirs s'accumulent, la fin du trimestre arrive trop vite...Les journées au lycée commencent et se finissent dans le noir de la nuit...
Et puis, j'ai l'impression de ne pas avoir le temps, dêtre plus fatiguée...
C'est un temps à rester au lit avec un bouquin ou à rester devant un bon film ...Le tout avec une tasse de thé!
En parlant de bons films...Hier, je me suis offert un coffret deux dvd ( noël approche et du coup il y avait des promos...) BROKEBACK MOUNTAIN et INTO THE WILD....(Je n'ai pas trouvé JUNO!!!! )
Enfin. Pendant que le temps se perds, moi j'essaie de m'accrocher.
Un moment comme hier, juste une après midi...Avec mon père et ma mère, tous les trois, c'était tellement bien. Ca m'a permis de faire les recharges ( de ne pas trop bossé...C'est que ma mère a trouvé la technique!) , de sourire et de sortir un peu la tête du lycée...
C'est des petits moment comme ceux là dont on a tous besoin...De temps en temps...Juste quelques sourires, des rires...Et c'est reparti!

Kanaillou

vendredi, novembre 7

Vendredi 7 novembre

Là je m'aperçois que je n'ai toujours pas parlé de JUNO. Et là je me dis que ...C'étais tellement génial que je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas en parler, juste après l'avoir vu.

Pour raconter, c'est l'histoire d'une jeune fille de 16 ans qui tombe enciente...C'est l'histoire du comment et du pourquoi. C'est l'histoire d'une jeune fille qui sait plus trop où elle en est mais qui continue d'avancer parce qu'elle ne peut plus reculer...
Tout Simplement génial. Adoré, dévoré. J'ai rit, eu les larmes aux yeux et j'ai déjà envie de le revoir!
Un film super...J'en perds mes mots...
Voili voilou. C'était juste pour vous dire que, si vous n'avez pas vu JUNO...Il est vraiment temps de vous poser deux petites heures devant votre petit écran, le temps de regarder un petit film...!

Kanaillou

jeudi, octobre 23

Jeudi 23 Octobre 2008 -Un jour comme ça mais pourtant spécial-

Il y a des jours comme ça où l'on doit rester chez soi. Aujourd'hui c'est un jour comme ça pour moi. Un jour où je dois rester chez moi. Le premier depuis que les cours ont commencé en septembre. Les vacances sont demain , à midi , mais j'ai quand même dû rester chez moi.
J'ai regardé ED WOOD, de Tim Burton. Le filme sur le plus mauvais réalisateur de tous les temps. J'ai bien aimé.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Sylvia. Ma Sylvia. Alors même si c'est un jour comme ça, c'est un jour spécial aussi. J'écris un petit mot pour elle, un petit mot qui restera. Un petit mot pour lui dire, encore une fois.
Je regardais mon agenda et j'ai lu la citation qu'il y avait aujourd'hui. C'en est une de Lao Tseu. Je ne le connais pas... Il est écrit "un chemin de mille lieues commence toujours par un premier pas". J'aime bien les citations. Surtout quand il y en a une par jour.
Je ne me sens pas très bien, je crois que je vais retourner m'allonger. J'avais prévu d'écrire un peu mais voila, il y a des jours comme ça, où il faut rester chez soi. Où l'on ne peut pas sauter partout et choisir de rester à écrire parce qu'on ne se snt pas très bien. Alors voila. Aujourd'hui , pour moi, c'est un jour comme ça.

vendredi, octobre 17

Vendredi 17 octobre 2008

Un petit moment, tout petit qu'il soit. Il est là. Je voudrais écrire des vagues de mots, des mots déférlants sur mon écran . Mais voila, la fatigue elle aussi me gagne par vagues. Alors mes doigts sont là, ils tapent, mais mes pensées s'en vont ailleurs, elles ne restent pas, elles.
Je voudrais pouvoir raconter aujourd'hui, la comédie musicale, la découverte, le stage tout bientôt, eux...Mais non, je suis trop fatiguée.
Alors je laisse un petit mot, tout petit qu'il soit. Un petit mot rapide juste pour dire un peu. Pour raconter un peu.
Pour dire que je n'arrête pas et que pourtant, tout passe, les jours, les heures, les minutes et les secondes. Ils tourbillonnent vont et s'en vont. Reviennent et se séparent, se mêlent et se délassent.
Et tout ça autour de moi, tout ça ne m'effraie pas. J'avance les yeux fermés. Le temps m'effleure et tourne autour. Il m'emporte au fil des jours...

Kanaillou

mercredi, septembre 17

Mercredi 17 septembre 2008

Ajourd'hui ça va. Je suis rentrée de cours avec le sourire, un cours d'histoire passionnant, en fait, un peu d'économie. Maman qui elle aussi a sourit. Un déjeuner avec plein de conversaion, papa qui arrivent et on rit tous ensemble? J'ai ce petit pincement dans l'estomac, ce petit truc que l'on a lorsque l'on est content. Il y a aussi eu moi essayant de faire l'équilibre avec Maman derrière qui essayait , comme elle pouvait de me rattrapper les pids puis la roue dans le jardin, après quelques hésitations. Je ris parce que je me demande comment je vais m'en sortir en gym! Enfin, j'aime bien, c'est l'important.
Trop de pensée qui fusent en ce moments, des questions qui se posent et qui ne trouvent pas de réponses, qui restent toujours là et qui persistent. Des questions sur l'avenir, des questions sur le monde présent et une réalité qui s'affirme de plus en plus...
Le matin, j'ai mon réveil. France Inter s'allume d'un seul coup et au fur et à mesure que je sors du someil, j'essaie de me concentré sur les informations, sur ce qu'il se passe. Alors je reste environ dix minutes à écouter, je vais dans la cuisine et je continue . Je prends ma douche, réflechissant à la crise éonomique en Amérique qui ne peut qu'avoir de grosses conséquences sur le monde, je me demande pourquoi ce petit garçon a disparu depuis la rentrée , ce qu'il a bien pu lui arriver en reprochant aux médias d'implicitement mettre sa mère en cause. informer, d'&ccord. Il est important que la population sache pour signaler si jamais on le retrouve mais de là à dire qu'il y a du flou dans cette affaire et que l'enfant aurait disapru avant le 10 ou 11 (je ne me souviens plus bien ...) septembre...C'est remettre en cause publiquement la parole de sa mère et l'impliquer dans cette affaire...Elle doit assez souffrir comme cela , elle n'a pas besoin d'être vu comme un être ignoble en plus...Si la police a des doutes, qu'elle fasse son métier. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de révéler ce types d'informations...
Enfin. Je me demande aussi comment Christine Lagarde peut affirmer avec grand calme que la France ne risque presque rien avec cette crise économique en Amérique , ces deux géants qui se cassent la figure et qui entraînent trop de monde avec eux. Et puis à comment la France va t-elle faire pour empêcher la crise économique, qui va payer pour sortir les banques de la galère, où va t-on trouver l'argent? Sur le dos de l'éducation? dans les impôts? Dans le salaire que tous les gens gagnent et qui n'ont jamais voulu avoir d'action et prendre le rsque de tout perdre?
Je susi consciente de ne pas avoir toutes les ressources nécéssaire pour comprendre et peut être que je me trompe à certains moments...C'est juste que je me demande...
Le cours d'histoire où on approche la crise de 29 m'apporte un peu plus d'éclaircissement sur la situation actuelle...Une envie d'en parler alors je demande à papa.
Et puis tout à l'heure, on pose la question de la Géorgie à notre prof de russe. Je ne comprends pas bien, c'est flou...
Et l'Education, où va t-on? Un ministre qui se fout très clairement de la population et qui ne cherche qu'à gagner plus de sous jusqu'à oublier le côté humain...( Y a t-il pensé une seule fois? Il faudrait au moins cela pour qu'il l'ai oublié...)
Alors voila, je me rends compte de tout cela, je me rends compte que "le monde va de travers" (comme dirait La rue Kétanou) et que je suis concernée aussi. Peut être trop de choses d'un seul coup. Et puis en plus de tout ça, il y a la question récurente "que vais-je donc bien pouvoir faire de ma vie?" jusqu'au questions existancielles "A quoi tout cela sert-il?" (bon vraiment dans les cas de grands désespoirs... :) ) et puis les questions d'un futur trop proche..."le bac... et après?" "prépa?" , "science politiques?" , "la fac?" .
Dans tout cela l'envie dévorante de découvrir et de comprendre derrière laquelle se cache une peur bien présente aussi...Une envie de culture, de savoir...
Et puis le boulot personnel pour les cours. LEs devoirs et les recherches. Moi et mes trente-six mille fiches que je rempli consciencieusement me rendant parfois compte que j'en fait peut-être un peu trop. La comédie musicale ui commence la semaine prochaine, une heure et demi le lundi soir, trois heures le vendredi soir. Heureusement, je n'ai pas cours le samedi, ça tombe bien. Puis le violon aussi , qui va bientôt reprendre...Cette formation sur un an sur l'image documentaires , cette formation qui à l'air si passionnante, un samedi par mois et deux stages , un pendant les vacances de la Toussaint, l'autre pendant les vacances de février... Une formation où il n'y a que 28 places sur 7 établissemnts (dont une ou deux classes sont concernées à chaque fois) et cette envie de la faire. De pouvoir accès à toute cette culture, de pouvoir rencontrer des artistes...
Quelques fois l'envie de tout fair eà la fois et d'autres fois l'impression que non, jamais je ne pourrais, je n'y arriverais... Alors quelques fois, juste moi et la musique, un moment allongée où j'essaie de ne plus penser à rien en regardant le plafond.
Des questions qui se posent sur les relations. Et puis les moments où j'ai envie de faire autre chose. Où je ceuille des pommes , où on épluche celles qui sont abîmées pour faire de la compote. Les moments où je rêvasse dans une librairie à tout ce que je voudrais lire ou devant l'armoire de cinéma où l'on peut emprunter des films , me demandant ce que je pourrais bien prendre et ayant envie de voir des films et des films pour me faire une culture cinématographique que certains ont déja...
Alors voila. C'est un peu tout cela en ce moment. Je me suis peut-être un peu emmélée, les mots ont courrus et mes doigts sur le clavier ne s'arrêtent plus. Mais voila dans ma tête c'est un peu emmélé aussi. Les questions et les pensées, les réfléxions fusent, se croisent, courent et ne s'arrêtent jamais.
C'est un peu ça dans ma tête, en ce moment.
Mais aujourd'hui ça va, ma journée se passe bien pour l'instant, je souris et je ris. Les questions qui se posent veulent sortir et je discute avec mes parents, avec mes amis, avec des connaissances, avec mes profs...Et je me dis que j'ai encore un peu de temps, que ça viendra.
J'étais juste partie pour écrire mon sourire que je veux partager aujourd'hui et puis voila, tout est parti d'un seul coup! :)
Peut-être besoin d'écrire pour essayer d'y voir un peu plus clair...
Je vous dis à bientôt, peut-être avec quelques réponses, mais sûrement avec d'autres questions...

Kanaillou

PS: J'avais oublié de dire que je trouvais vraiment le capitalisme de plus en plus dégeulasse comme système. J'en avais une vague idée avant mais maintenant je vois vraiment ce que c'est et ça me révolte. Comment peut on penser qu'à sa tronche à ce point là? Et où est la solidarité? Dans la gauche qui n'arrive pas à s'unir pour être plus forte?
Dans quel monde vit-on ?
Comment réussir à avancer lorsqu'on est seul...? (ou qu'on ne pense qu'à s'enrichir sur le dos des autres!)
Bon voila, petite parenthèse de questions et de révoltes politiques...Cette fois je m'arrête!

samedi, septembre 6

Samedi 6 septembre 2008

La rentrée s'est bien passée. Contente d'être en L sans vraiment m'en rendre compte. Un emploi du temps super et des profs géniaux. Une classe de 20. Alice. Que pouvais-je demander de plus?

La rentrée s'est bien passée. Oui. Et pourtant, je me pose des questions, je me demande. Trop de choses qui courent dans ma tête et qui ne s'arrêtent jamais. Et puis je suis fatiguée, reprendre c'est dur. De nouveaux visages, des informations qui fusent et nous, pas encore bien installés. Et puis on commence, comme ça, sans avoir le temps. Comme toujours. Normalement je ne suis pas aussi fatiguée. Sûrement le stress qui retombe d'un seul coup.
Une dispute et puis des tas de questions sur les relations. Je me suis trop investie , peut-être. Mais que seraient les relations si l'on avait peur de s'y investir, craignant d'être bléssé? Je ne pense pas avoir eu tord. Après tout, la vie et faite de moments comme ça, des moments où l'on ne sait plus trop , où l'on s'interroge. Des moments où ça dérape.
Je ne sais pas. Peut-être un peu confuse. Un peu peur, peut-être. Quelques doutes, hésitations.
Je ne sais pas.
C'est ça, je ne sais pas. J'avais juste envie d'écrire les choses incompréhensibles ou peut-être trop compréhensibles qui se battent dans ma tête. Un trop plein d'envies et d'idées qui se transforment en une peur de ne plus savoir faire.

Kanaillou, soucieuse.

mardi, septembre 2

Mardi 2 septembre, VOYAGE EN ANGLETERRE, août 2008 (suite et fin)

Il est 9h47. Je suis en peignoir, je sors d'un bain qui a duré plus d'une heure, entre lecture, lavage de cheveux, relecture avec un après shampoing dans les cheveux. Et puis là, je me suis dit qu'en peignoir, c'était pas mal. Alors j'ai mis la musique doucement dans ma chambre, parce que maman dort.
Ce week end, nous sommes allés à l'anniversaire de Matthieu, un cousin retrouvé récemment qui fêtait ses 18 ans. C'était très sympa d'être là bas, et puis, maintenant c'est le grand sujet de conversation. Les 18 ans. Ca nous passera... Hier, j'ai revu Sylvia, Killian et Alice. Ca m'a fait du bien de les revoir. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Florianne. Alors je voulais écrire un petit mot pour elle, pour le lui souhaiter une fois ici, mparmis tant d'autre ailleurs.
La rentrée, c'est demain à 8h30. Alice et moi sommes dans la même classe. Trop contentes. Alors hier, impossibles à tenir, deux histériques impatientes. Aujourd'hui elle vient manger le midi à la maison, à 14h15, Marie, ma voisine rentre en seconde et elle est sûrment dans a mêm classe que Flo alors, on accompagne les deux!
Excitation, impatience. Je ne tiens plus, il faut que je bouge.
Hier soir, on a été chercher Amélie et Charlotte qui rentrait du Laos et qui avait eu un petit problème d'hébergement pour la nuit de dernière minute. Dans la voiture, elles étaient ailleurs, si fatiguée. Ce matin, je me suis levée pour prendre le petit déjeuner avec elle, elles repartaient tôt à Lyon et la prochaine fois que je verrai Amélie, ce sera en Irlande. Alors, je voulais prendre le petit déjeuner avec toutes les deux. Encore des pouts de voyages, glissés entre la baguette, les croissants , la confiture , le jus d'orange et le thé. Un peu fatiguée mais tellemnt excitée. Je me suis dit qu'un bain me détenrait; Alors, je me suis allongée dans l'eau chaude, j'ai attrappé The Da Vinci Code, que j'avais commencé en Angleterre (une folle envie de lire en anglais...) et bien avancé aussi. Il ne me reste que 150 pages, je voudrais le finir. Enfin, j'en ai profité pour me laver les cheveux, pour être toute belle pour demain...Demain. Ah!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je ne tiens plus. Je dois m'occuper et en même temps, j'ai de l'apréhension. La rentrée quoi.
Bon, entre les 18 ans de Matthieu, la préparation du déjeuner de rentrée pour les profs...Ah oui, papa devait préparer le déjeuner de rentrée pour les profs qui reprennaient hier du coup, dimanche après-midi, on s'y est tous mis à la maison! Bref, je disais, tout cela ne m'a pas laissé le temps de finir le récit de mon voyage en Angleterre. Alors puisque je suis sortie du bainb, que le repas de ce midi est déjà prêt ( reste de lundi midi...) et qu'alice ne sera pas là avant midi, j'ai enfin le temps de me poser et de finir.
J'en était au troisième mercredi. Je l'ai trouvé un peu triste à vrai dire. La veille, j'avais été malade et je n'avais pas été avec les autres. J'avais passé la journée à dormir et à écrire mon courrier. Donc le mercredi, je n'étais pas en très grande forme, quoique mieux. Enfin, nous avons été au bord de la mer. J'étais si contente à l'idée de revoir la mer. Puis cela devait être un endroit avec des attractions, pas un grand parc mais bon, on était contents d'y aller. Quand on est arrivé, on a trouvé une toute petite fête forraine, avec des vieux manèges et pleins d'enfants de 5 à 10 qui souriait , regardant leur parents , ou leur tenant la main. Mais voila. Le ciel était gris, cet endroit tristes avec toutes ses maisons identiques . La plage était tristes. La mer grise et des éoliennes en plein milieux. Le sable pas très propre. Drôle d'ambiance. Puis on est allé à la piscine. C'était infernal . C'était une grande piscine avec des tobbogan, mais remplies. On se "nageait" dessus, les enfants hurlaient et sautaient, courraient...C'était fatiguant.
Je n'en pouvait plus. Enfin, tant pis. Je n'étais sûrment pas en très grande forme.
Tout ce qu'on à fait, tous les jours, tout cela s'est enchaîné puis on est arrivé au Vendredi. Je savais que c'était ma dernière soirée avec Donna. L'estomac noué, je ne suis pas allée me couchée. J'étais excitée comme une puce, je n'arrêtais pas de parler et Donna riaient. On a discuté, puis regardé un film, puis rediscuté...Jusqu'à 4h du matin où j'ai enfin décidé d'aller me coucher...Le lendemain, il était onze heures et demies quand je me suis levée. Donna dormait encore et j'ai fait ma valise. La chambre, en bazarre s'est vidée petit à petit de toutes mes affaires. Nous avons "luncher" ensemble avec Donna et je suis allée rejoindre les autres un peu à Old Market Square, pour notre dernier samedi. J'ai échangé l'équivalent en euro d'une livre avec Hugo pour aller acheter une carte pour Donna et Aïna en a pris une pour Joanne. Je suis rentrée à six heures. Une amie de Donna est arrivée juste après moi. Mon dernier "dinner" en Angleterre. Donna avait pris un "take away" et j'ai mangé chinnois. Puis ça a été l'heure de partir. J'ai rendu les clés à Donna, les quelques livres et le réveil qu'elle m'avait prêté. Je suis descendue jusqu'à l'arrêt de bus . Elle m'a accompagné. La gorge nouée, on a rien dit, presque rien. Donna avait les larmes aux yeux, j'essayais de ne pas pleurer. J'ai réussi. J'ai souri. Le bus est arrivé, je l'ai appelé. " non, reste avec moi, laisse-le partir" on a un peu ri quand-même. Le bus n'est pas parti tout de suite. J'ai fais un dernier "hang" à Donna et je suis montée , lui disant que je l'attendais en France. Le bus ne voulait pas partir , c'était horrible. Elle restait dehors et on se regardait par la fenêtre. Un fois que le bus est parti, après un dernier sourire, je me suis laissée aller à penser...Donna m'avait donné The Da Vinci Code. J'aurai le temps de le finir après. Pas envie de lire.
Avec Aïna on avait prévu de se mettre en robe pour notre dernière soirée, quoiqu'il arrive. On était contente parce qu'il n'avait pas plu de la journée, alors cela s'nnoçait bien. Normalement, on aurait dû retrouver les autres à Old Market Square, aller dans la fontaine, et trempé, aller se changer dans les toilettes du Mc Do' ...
On s'est préparé rapidement avec Aïna et on est parties. On a dit à Joanne qu'on serait là vers 23h30. ON était en retard. Dans le bus, on a rencontré Elise qui s'était trompée de bus. Une demi heure qu'elle était là. Arrivées à Old Marquet Squanre, personne du groupe n'était là. On les appelle. "on est à l'arrêt de tram de Yoan..." On ne comprend pas tout mais on y va. Puis le partable qui sonne . "dépechez vous, il arrive dans deux minutes" . Alors là, on court. On arrive essouflées, le tram n'est pas passé. Il arrive, on monte. On demande à tout le monde ce qu'on fait. On finit par apprendre que Yoan avait invité quelques personnes à aller chez lui, sa famille d'accueil n'étant pas là...Et puis s'était le dernier soir. Je regarde autour de moi. Certains sont déjà arriver parce qu'ils ont eus le tram d'avant. Presque tout le groupe est là quand on arrive. Il en manque deux. J'ai un peu honte, quand même. On débarque tous, sans prévenir, sans que la famille sois là si il se passe quelque chose, c'est Yoan qui prend. Je l'avais dit depuis le début. Je ne sentais pas bien cette idée. Alors là bas, ils ont prévu de quoi faire la fête, coca-vodka, bierre et je ne sais quel autre mélange. Plus les pop corn. Je ne me sens pas très à l'aise. Deux s'en vont, parce qu'il doivent rentrer tôt et qui ne veulent pas se mettre dans de telles situations. J'esaie de ramasser les bouts de pop corns qui tombent sur le tapis. Je suis en colère que la soirée tourne comme ça. On part , un premier groupe pour avoir nos bus à Old Marquet Square à 23h (il y a une demie heure de tram...). On rate le tram. Deux sont soûls . Aïna un peu pompette. Je suis très enérvée. Soirée pourrie alors que ça devait être une de nos meilleurs soirées. Deux ont raté leur dernier bus et ne savent pas cmment rentré chez eux. Arrivée à Old Marquet Square, on trouve un bus qui va chez Aïna, on embarque Manon parce qu'il passe par chez elle...Elle ne marche plus très droit. On a réussi à avoir Joanne pour la prévenir qu'on serait en retard. Elle n'a rien dit, ce n'est pas grave. Enfin, j'ai un peu d'inquiètude à laisser Manon rentrer seule chez elle mais après je n'ai plus de bus si je la raccompagne. Enfin, on arrive finalement chez Joanne qui sort pour la nuit. Tellement déçue de ma soirée et énervée du compartement de certains. Enfin, je me jette sur la nourriture, en regardant la télé pendant qu'Aïna est en haut, sur msn. J'ai engloutit du riz, un reste de pomme de terres, un paquet de chips, du maïs et des harricot verts et un demi paquet de gâteaux. J'ai mal au ventre et je m'en veux. Alors je fais des abdos. Je suis fatiguée, Aïna n'a pas prévue de dormir et on doit se lever à 4h45 pour partir , le matin. Enfin. Il y a un moment où je monte, je n'entends plus rien. Aïna est allongée sur le lit et dors. Je la rejoint , je mets le réveil et je m'endors. Quelle soirée! Au moins, je ne l'oublierai pas!
Le lendemain matin, on retrouve les autres sur le parking. Au revoir à Joanne. C'est vraiment la fin. Dans le bus, on ne dort pas beaucoup et pusi à la gare, on doit attendre. C'est long. On profite de nos derniers moments ensemble. L'eurostar, personne ne dort. Puis sans que l'on se rende compte, c'est les aurevoirs, quelques pleurs, des sourires et on retrouve nos familles. Contente de revoir mes parents et ma tante. Enfin, on peut raconter. Maurane n'est pas très bavarde , elle fait la tête. Aïna et moi on arrête pas. Chez tati, je donne leur cadeaux à tous puis sous , on repart. J'avais prévu de sortir avec les deux fils d'un ami à papa qui étaient là. C'était leur dernière soirée, du coup maman m'avait demandé si je pouvais aller faire du bowling avec eux. Manque de bol, le bowling est fermé quand on arrive, alors on va au cinéma , il n'y a rien. On finit par aller manger une pizzas puis on revient. Quand je vais me coucher, je n'en peux plus. Il est minuit passé, j'ai dormi à peine trois heures la nuit dernière. Quelle journée!
Alors voila, mon voyage en Angleterre est fini, je ne me rends pas bien compte à ce moment là. J'ai du mal à attérir. Je suis encore là bas, avec tous, posé sur les marches à Old Marquet Square, ou philosophant dans le bus, pensant à la rentré ou encore apprenant à se connaître.
Je suis si contente d'avoir fait ce voyage, je pense à Donna et à tous ce que j'ai vécu en trois semaines. Envie d'autres voyages, surtout quand je vois Amélie et charlotte revenir du Laos hier. Envie d'aventures, de découvertes, de rencontres. Encore plus. Envie de dépasser les frontières.
Là , je repende à la rentrée. Trop envie d'y être. Je souris dès que je pense que je suis en L, demain. Je sens que cette année va être géniale. J'ai profité de mes vacances, de chaque jours et de chaque moment. J'ai varié repos et aventure. C'était vraiment bien. Un chapitre qui se finit, c'est un peu ça.
Je suis toujours en peignoir...Je vais peut être aller m'habiller!

A bientôt,

Kanaillou

vendredi, août 29

VOYAGE EN ANGLETERRE, août 2008 (suite)

Petits contre temps...Enfin. Je vais pouvoir continuer de raconter.

Comme je l'avais déjà écrit, le premier jour avait été fatiguant. Transports et découvertes. Rencontres. Le lundi, ça a été un jour come tous les jours du voyage seraient. Donna s'est levée en même temps que moi ce matin, nous avons petit déjeuné et , elle m'a emmenné à l'arrêt de bus, m'expliquant que mon bus serait à 8 heures, tous les matins. Nous avons échangé quelques mots, pendant le trajet qui a duré environ 25 minutes. Arrivées, nous sommes descendues et allées au point de RDV. Le point de RDV du voyage, Old Marquet Square. J'ai retrouvé Aïna et quelques sourires, des regards encore hésitants. Une fois que tout le monde a été là, nous sommes partis. Nous avons marché environ quinze minutes avant d'arriver à l'endroit où nous avions nos cours. Nous y avons rencontré nos professeurs et nous nous sommes séparés un deux groupe. Le matin , ça a été les cours. Je dois dire que cela n'a pas été le plus amusant du voyage mais enfin, j'ai joué le jeu. Je me suis dit que de revoir les bases de la grammaire et de la conjuguaison anglaise, cela ne me ferait pas de mal. Certains cours ont été plus amusant que d'autres. Nous avons fait quelques jeux, par exemple, avancer sur un plateau avec des pions et à chaque cases, avoir un sujet à traîter en anglais, pendant un certain temps. Ou alors, un jour, un vendredi où l'on s'est tous retrouvé pour faire un pictionnary. Puis les deux derniers jours, ceux où nous avons eu un projet à faire sur la Ville de Nottingham, où nous avions vécu pendant trois semaines. Notre groupe est arrivé deuxième. Alors bon, la majorité du temps, les cours ont été des exercices ennuyeux, ceux que l'on veut absolument éviter en France...Mais il y a quand même eu des moments très sympas! En plus, nos profs étaient très gentils.
Le matin il y avait les cours, mais il y avait aussi le "break". C'était de 11 h à 11h30 . Pendant le break, on pouvait discuter, sortir un peu , apprendre à se connaître. Et une fois qu'on s'est connus, rires, s'asseoir dans les escaliers , juste à côté de la pancarte où il y avait écrit "NE PAS S'ASSEOIR DANS LES ESCALIERS", et en plus, en français. Le break c'était un peu le moment de la matinée que tous le monde attendait. Le moment où tout le monde avait une boisson chaude à la main, sortant tout droit du distributeur de boissons du commerce équitable, c'était le moment où l'on se partageait un muffin à quatre mais finalement, tout le monde venait en prendre un bout. Le break, c'était ça. Puis un jour, pendant le break, certains de nous sont montés. Ils ont trouvés une salle, probablement une salle de danse. Et au fond de la salle, un piano. Un moment magique, vraiment. Trois d'entre nous jouaient du piano, content d'en trouver un, ils ont joué. Et nous, on était tous autour, émerveillés. J'aurais voulu avoir mon violon. On ne voulait pas revenir en cours après tout cela. Mais bon, c'était la matinée du pictionnary...
Alors voila. Le matin, c'était les cours, le break , puis encore les cours jusqu'au "lunch". C'était drôle le lunch. Il y avait toujours quelque chose que l'on aimait pas C'était le moment des échanges. "Qui veut une pomme?" , "J'aime pas cette barre de chocolat, tu la veux?"... C'était aussi l'occasion de se retrouver tous, après la matinée. Le plus souvent, on a pris le lunch dans la "garden room", une salle où l'autre groupe avait ses cours et qui donnait sur une petite cour. Le problème en Angleterre, c'est qu'il pleut. Alors les lunch dans la cours ont été assez rares...
L'après midi, c'était les activités. On nous avait donné un emploi du temps que l'on a pas du tout suivi...Enfin , on a quand même fait un tas d'activités differentes. Bowling, billard, sports en salles, ballade en barque sur un petit lac dans un parc, quizz dans la ville et j'en passe.
Je crois que l'une de mes activités préférée , ça a été le Quizz. Je m'attendais à quelques chose de très ennuyeux. Les profs et les accompagnateurs nous ont donné une heure de RDV et nous sommes partis à la chasse aux réponses. On était par groupe de quatre. Le gagant aurait le droit à un "english breakfast" . Je ne vous raconte pas la motivation! On a arrêté du monde dans la rue, on leur demandait s'ils pouvaient nous aider. Ils prenaient le papier et réfléchissaient puis marquaient quelques réponses...Nous sommes tombés sur un couple de personnes âgées. Ils étaient si content de nous aider, de savoir qu'on était français. Le vieil homme, particulièrement. Il lisait les questions et nous racontait quelques petites annecdotes de sa jeunesse. "Quand j'avais votre âge, j'allais danser au "Café Rouge"..." ou " Je faisais parti de cette équipe de football quand j'étais plus jeune...". C'était telement beau de le voir, le stylo à la main et les yeux brillant d'une certaine nostalgie et pourtant, si content. En partant, il m'a dit au revoir, il m'a touché l'épaule, amicalement, comme un grand-père dirait "profite bien, le temps passe vite...". Le quizz ça a aussi été la dernière ligne droite , dans le centre commercial "Victoria Centre", là où nous avons fat la course avec un des autres groupes, morts de rires, ne cherchant même pas la même réponse ...Puis dans ce magasin, alors que je posais une question à la vendeuse, d'une cinquantaine d'années, et qui ne pouvait pas me répondre et cette cliente, qui faisait la queue, qui m'a donné toutes les réponses dont j'avais besoins. Une femme qui a donné l'impression d'être un des piliers de Nottingham...
Nous n'avons pas gagné. Et pourtant, j'ai eu l'impression d'avoir vécu tant de choses en une journée!
Une fois par semaine, nous partions pour la journée, donc nous n'avions pas de cours. C'était toujours le mercredi; Le premier mercredi, nous sommes allés dans la fôret de Sherwood, la fôret de Robin des Bois ... Nous avons fait du vélo l'après -midi. C'était drôle. Le deuxième mercredi, nous sommes allés à York. Nous avions quartier libre jusqu'au début de l'après-midi. Comme nous étions dans le "York Minister", une Cthédrale, nous en avons profité pour faire un petit tour...Ensuite, shopping et , par lal même occasion, une ballade dans les rue de York, une très jolie petite ville. Nous avons "luncher" sur une place, sur des bancs. Il y avait quelqu'un qui jouait de la musique. C'était un lunch très sympa. L'après-midi , on a visité "the York Dungeon", un dongeon où des personnes avaient été torturées, et même certaines personnes très connues en Angleterre comme Guy Fawkes, qui essaya de faire exploser le Parlement anglais, au XIII siècle il me semble...
Enfin, c'était un endroit assez terrifiant...Des comédiens faisaient la visites mais , ils étaient en général assez terrifiant, ils surgissaient de nullepart, et , la visite se faisait dans la pénombre, voire dans le noir. On était tous collés les uns aux autres, on ne se lachait pas et l'on craignait à chaque moment quelque chose qui nous surprendrait...J'étais contente de sortir!

On est invité à manger ce soir, je vais devoir y aller et laisser à plus tard la fin de mon recit...
Ca fait un peu de suspens! (hihi).

A très bientôt pour la suite,

Kanaillou

mercredi, août 27

VOYAGE EN ANGLETERRE, AOUT 2008

Par où commencer? Peut-être par là, tout de suite.
Là tout de suite, je suis sur mon ordinateur, il est une heure du matin et je me suis crée un "facebook". TOut le monde m'a dit à la fin du voyage " fais toi un "facebook" Kanelle" Alors j'ai dis oui et puis, ce soir Aïna m'a envoyé le lien, me poussant à le faire. Alors je l'ai fait. Et puis là, j'attends que les photos chargent, parce que finalement c'est long . Et je me dis qu'après tout, je n'ai toujours pas fait mon blog, je n'ai toujours pas raconté ce voyage. Alors je pense qu'il est temps.
Tout à commencé le 4 août? C'était un dimanche matin et, nous nous sommes levés tôt, tous, Papa, Maman, Tati Claudine, Aïna , Maurane et moi pour aller à la Gare du Nord où nous devions retrouver le reste des jeunes partant avec l'organisme ANGLOPHILE; Là bas, ça a été les regards vers les autres, regards chercheurs et curieux de connaître les visages de ceux avec qui l'on passerait les trois prochaines semaines. Et puis les inquiètudes, l'excitation, les regards qui ne trouvent pas, qui ne devinent pas. Enfin, le départ, regroupés par même couleurs, on commence à appercevoir. Avec Aïna , on avance. Maurane a retrouv sa copine de l'an dernier. On discute un peu, on s'interroge. Comment va être notre famille? Qui sera dans notre groupe? Ces trois semaines vont elles êtres aussi bien que nous l'avons imaginé?
Dans l'Eurostar, Aïna dort pas mal, moi je pense, j'écris un peu. Première rencontre lors de notre arrivée dans le train. Mortes de rires, on essaie de mettre une valise au dessus de nos siège, elle est trop lourde . "Vous voulez de l'aide" elle a demandé en souriant; Alors nous aussi on a souri. "Oui, merci". A trois, on a réussi à la mettre la valise. C'est comme ça qu'on a rencontré Manon. Ont suivi les questions habituelles, où t'habites, tu passes en quelle classe, vas-tu à Nottingham toi aussi?...Puis quelques sourires.
Le bus. Deux heures pour aller jusqu'à Nottingham, la ville où l'on a passé notre séjour avec Aïna. Quatre pour aller à York, la ville où Maaurane a passé son séjour. Pendant le trajet Aïna dort encore, et mi un peu. J'essaie de mettre des caractère sur chacun des visages, j'imagine. Comme à chaque début. Et puis, on arive, on dit aurevoir à Maurane et on descend. Sur le parking de ASDA, un supermarché anglais, les familles viennent nous récupérer. Aïna et moi, on part avec la femme qui accueille Aïna, la mère de la femme qui m'accueille. Contente de découvrir Nos "Dames", comme on dit.
Alors j'arrive dans mon chez moi des trois prochaines semaines. C'est une petite maison, située dans un quartier qui à l'air plûtot sympa. Ma Dame n'est pas là. On range les affaires dans la voiture et on va la chercher à ASDA parce qu'il y en a un près de chez elle. Elle a dit à la voisine qu'elle reviendrait vite. Joanne, la Dame D'Aïna sourit. La première fois que j'ai vu Donna (Ma Dame), elle portait des sacs plastiques ASDA. Elle sortait du magasin alors qu'on y entrait pour aller la chercher. Elle a fait un grand sourire et après, on est retourné chez elle. Il y avait quelques escaliers à monté de la rue aux maisons. "Can I help you?" -"She's nice" et elle a sourit. JE lui ai pris la moitié de ses sacs de courses. Aïna et Joanne n'ont pas tardés Une fois qu'elles furent parties, Donna m'a montré la maison. Elle était petite mais toute jolie. Elle m'a montré ma chambreet je m'y suis installée. J'ai dinner et nous avons un peu discuté. Première soirée. Première soirée de discussions, la télé allumée , mais qu'on ne regarde pas. Il y en a eu tant d'autre après...Avec Donna, ça a été tout de suite. C'est une jeune femme intelligente, gentille et pleine de vie. Elle me manque. On a passé de soirée entières à discuter toutes les deux et en trois semaines, un lien s'est crée. Je pense qu'on gardera contact longtemps. Je l'ai déjà invité à venir en France...!
Chez Donna, il y avait aussi J-D, sont petit chat. Je l'adore, elle est vraiment mignogne. Elle a tellement grandit en trois semaines!
Enfin, le premier jour avait été fatiguant. JE n'ai pas mis longtemps à m'endormir.

Déjà une heure et demie du matin. Je crois que je vais faire un deuxième épisode pour ce voyage parce que j'ai surrestimé mes force de veillée pour ce soir. Mes yeux commencent à se fermer et j'ai un peu mal à la tête à force de vouloir lutter contre la fatigue. Je continuerai demain. Demain je serai bien éveillée et j'aurais les idées claires. Je pourrai finir de raconter ce voyage. Là, je crois qu'il est temps d'aller dormir. "La suite au prochai épisode". Cette expression me rappelle toujours une de mes instit de primaire qui nous lisait un chapitre d'un livre à chaque fin de journée...Enfin bref! Il est vraiment temps que j'aille me coucher!

A demain,

Kanaillou

dimanche, août 10

Samedi 9 aout 2008

D`Angleterre.

J`ai trouve un ordinateur pour ecrire un peu. D`abord un mail a mes parents et puis maintenant la. Depuis mon arrivee en Angleterre, des rencontres, des eclats de rires, des amities qui se tissent comme une toile petit a petit. Je me revois il y a deux ans, au Canada, sur un clavier different ecrire et raconter. Il y a tellement de choses a raconter depuis la derniere fois, depuis le debut. Il y a Dona, "Ma Dame", la jeune fille qui m`accueille. 27 ans , pleine de vie, tres gentille et toujours souriante. Dona avec qui j`adore avoir des discusions le soir, alors que nous sommes sur le canape, la tele allumee. On parle de pleins de choses, puis on apprend a se connaitre. Il y a tous ceux du groupe et les monos. Il y a mon professeur, celle qui donne les cours le matin et qui est la pour les activites l`apres-midi.
Sur la place on l`on se retrouve souvent , il y a les anglais, habilles en tous styles possibles, j`ouvre grand les yeux et les oreilles, j`observe, j`ecoute.
Ce soir, soiree avec aina. On est souvent ensemble. Contente qu`on puisse se retrouver toutes les deux. On rit souvent.
J`aime etre ici. Je ne sais pas quoi raconter, les couleurs ou la langue, les regards et les sourires...Et puis le voyage en lui meme, la decouverte, un peu l`aventure, la liberte et l`envie d`apprendre.
J`essaierai de reecrire un peu avant de repartir. Et puis je raconterai un peu mieux , je pense, apres. La , j`ai juste envie de`etre dans l`instant present et il y a tellement de choses dans ma tete que je n`arrive pas a faire le tri, je n`arrive pas a commencer...Alors, surement plus tard!

A bientot, le plus tot possible,

Kanaillou ( la tete remplies de bribes et de moments a raconter!)

jeudi, juillet 31

Vendredi 1 août

Revenue de vacances samedi dernier, soir. Trois semaines dans les Cévennes. Un festival de jazz, e la lecture, de l'écriture, des discussions, des baignades, des ballades, une rando. Vacances au calme. Et puis, un jour au marché de Sainte Croix Vallée Française, tout petit village des Cévennes, je rencontre un professeur de Saint Ex, mon Lycée, le père d'un copain. Surprise, peut -être un peu trop, je ne réussi 'à esquisser un sourire. Un peu honte de n'avoir rien dit...
Alors voila, des vacances un peu comme ça, des petites choses, des sourires et puis du calme.
Dimanche, le lendemain de notre retour, je meurs d'impatience de les revoir. Quatre coup de fil et des retrouvailles dans l'après midi. Envie de refaire ma chambre, on se lance là dedans sans trop savoir. Mais on y va. De la peinture en musique. Réfléchir à comment réorganiser l'éspace. A la fin, une super chambre et moi, trp contente d'avoir passé tout ce temps avec elles, de l'avoir revu lui. Ce soir, je suis seule, elle n'est pas là. Alors ça fait tout vide et je prends un peu de temps pour écrire. Je repars lundi. Direction l'Angleterre...J'ai hâte. Et puis demain, on se retrouve, toutes les quatre, pour le goûter. On passe la soirée ensemble.
Je suis contente de les avoir avec moi, contente qu'on passe du temps ensemble. Vraiment.
Dimanche je vais voir mes cousines, elles aussi vont en angleterre. Elles reviennent d'un séjour en Amérique pour l'une, au Canada, pour l'autre. Envie de les entendre raconter, rire et sourire.
Envie de tout plein de choses, contente d'être en vacances et plein de projets pour la rentrée.
Je ferai de la comédie musicale, j'ai vraiment décidé de m'inscrire. Et puis je voudrais faire du baby-sitting, passer mon code pour faire la conduite accompagnée, continuer le violon, biensur...
Envie de faire de la musique avec le groupe quise forme doucement et auquel j'appartiens. Envie de dévorer les cours de ma première L tant attendue, tant voulue. Envie de tellement de choses que je ne sais plus trop comment je vais faire pour tout faire. JE ne pourrais jamais tout faire, je le sais. Mais je projette et ça me tiens en forme, ça me fait éspérer, Ca me fait avancer. Ca me fait du bien, tout simplement.
Avec elles, on a bien rigolé en se posant les question de " Auriez vous le bac aujourd'hui?" , toutes les trois posée sur le canapé tout juste remis dans ma chambre qui sentait encore la peiture, ou plutot moi, assise sur mon tapis, juste en face, et elles sur le canapé. Alors on répondait, on ne répondait pas mais on était contente lorsque l'on répondait. Et puis on en a parlé un peu, de la rentrée, de l'an prochain. On a imagin", un peu comme à toute les vacances, à un moment. Ce moment où l'on est content d'être en vacances, de faire tout ce que l'on a envie de faire, et où on se dit que la rentrée va être super et que les vacances , même si elles doivent se finir, ce n'est as bien grave parce que ce qui nous attend va être vraiment génial.
Je ne sais pas depuis comben de temps j'écris. j'écoute Renan Luce, mon album du soir en ce moment. Mes paupières sont lourdes et mes yeux se ferment, je me demande si je suis compréhensible. Si mes mots d'impatience , d'envie et d'éxcitation ne se mélangent pas jusqu'à former un vrai labirynthe.
J'ai lu GRACE ET DENUMENT, de Alice Fernay et HURLEVENT, d'Emily Brontë. Je les ai dévoré. Mes livres de vacances. C'est souvent ceux que l'on apprécie le plus parce qu'on peut les dévorer et y passer des heures si l'on en a envie, sans que notr tête soit ailleurs, dans le rythme du quotidien.
Enfin. Je suis vraiment fatiguée, c'est la dernière chanson de l'album. Je pense que je vais m'arrêter là. Il faut que je recopie des recettes de cuisine que j'ai copié pour les mettre sur mon blog, il faut que je parle de mes lectures, il faut que je recopies quelques uns de mes écrits...Ce soir je n'ai pas le courage. J"ai les yeux qui se ferment de plus en plus mais c'est comme si mes mains étaient e^portées, elles glissent de plus en plus sur le clavier et mes doigts courent sans vouloi s'arrrêter. Peut être parce que j'ai mal dormi la nuit dernire et que je ne veux pas retrouver la nuit...Je ne sais pas trop. J'ai envie de raconter. Mais voila, je crois que j'en ai déjà beaucoup dit. Je vais stopper mes doigts, je vais arrêter de les faire sauter sur les touches du clavier, je vis éteindre mon ordinateur et me coucher. L'album est fini. C'est l'occasion.
Je ne sais pas quand je pourrais érire à nouveau...Je pense qu'en Angleterre il y aura un ordinateur...
Donc à bientôt, je l'éspère, et pêut être d'Angleterre...!

Kanaillou ( surrevcitée mais fatiguée...)

mardi, juillet 1

Mardi 1er Juillet 2008

Le mois de juin est fini. Déjà . Le temps a été elastique...C'est passé vite et pourtant j'ai l'impression d'avoir vécu dix ans tellement j'ai fait de choses...J'ai l'impression d'avoir vécu, tout simplement. Ne plus penser au temps, se laisser aller, faire ce que j'aime , voir et revoir des amis...Et puis resortir, ne pas se coucher, penser, bouger sans pouvoir s'arrêter...Et continuer, reprendre, continuer avec le mois de jullet, se laisser porter par le soleil.
Alors voila, je ne m'arrête pas, je continue , je projette et je recommence, je vis.
Ecrire, cuisiner, discuter, rire, s'allonger dans l'herbe et regarder le ciel, fermer les yeux, rêver, sourire, écouter de la musique et repartir , toujours repartir.
Après tout, pourquoi se soucier du temps ainsi...Un mois est fini, une page se tourne mais une autre est blanche et attend qu'on l'écrive, ce n'est pas la fin, c'est un autre début...

Kanaillou

mercredi, juin 25

Nuit de Mardi 24 à Mercredi 25 , juin 2008

Je m'apperçois que ce mot est le cemntième que je laisse sur mon blog...Drôle d'effet. Ca fait un peu anniversaire ou quelque chose comme ça...
Enfin. Il est presque trois heures du matin et je n'arrive pas à dormir. J'éteindrais mon ordinateur après ce mot et j'essaierai à nouveau de m'endormir. Il y a une puce dans mon lit et je suis en train de me faire dévorer. Je suis fatiguée, j'ai mal au ventre, j'ai chaud et je n'arrive pas à dormir. J'ai juste oublié de dire que je pense, je pense, je pense et je pense encore. A des multitudes de choses. Inutiles, sûrement. Je me repasse en boucle le programme de mes vacances, de ma fin de semaine, je me dis qu'il faudra que je remette des collages sur mon blog parce que j'en ai fait plein depuis le dernier que j'ai mis et puis des recettes de cuisines, celles qui sont dans mon carnet, parce qu'il n'y en a qu'une... J'écoute l'album de Renan Luce, je me gratte, je me dis qu'il fait vraiment chaud, je pense à eux, je pense à demain avec Aïna, Maurane et Cédric, je regarde mes boutons qui me grattent drôlrment...Je me dis qu'il serait bon que j'essaie de dormir. Longtemps que je n'avais pas eu une insomnie pareille. Peut-être que j'ai pris un rythme...Mais bon, à cette heure là, hier e dormais. Là, j'ai les yeux grands ouverts et mon casque sur les oreilles pour ne pas faire de bruit dans la maison endormie. Je pense trop. Il faut absolument que je réusisse à faire du vide pour pouvoir dormir. C'est comme si je ne voulais pas me détavher de la journée, pour vivre toujours de la même façon, sans me fatiguer, sans dormir.
Je me demande dans quel état je serai demain...Et puis tant pis, les vacances permettent les insomnies...Et puis, il fait chaud et ça gratte! Alors bon... je vais quand même essayer de m'endormir. Je suis fatiguée, même si je pense trop.

Kanaillou ( un sourire )

dimanche, juin 22

Dimanche 22 juin 2008

Entre deux temps, un arrêt. Et pleins de choses qui se sont passées depuis le 11 juin...Un séjour à Lyon , 4 jours de pause et de rires, 4 jours d'écriture et de collages, 4 jours de sourires et de cuisines, 4 jours de tout et de rien. 4 jours géniaux. Puis la gare et le retour sur Mantes, les aurevoirs, les derniers sourires et seule, un peu de sommeil, de rêves et de pensées. Sur Mantes, sans s'arrêter vraiment une fête, une fête de la nuit, une soirée à sept plûtot, une nuit jusqu'à Sept heures du matin les yeux ouverts, jusqu'à sept heures du matin à rire et s'amuser. Le lendemain, une sieste, la fatigue qui est là et pourtant toute petite...Dormir, ne pas rêver.
Ranger ma chambre, toute la journée , gros rangement. La fête de la musique, la journée, se retrouver un peu à midi. Cinq, toutes ensembles à rires et à discuter, rien qu'un midi. Se réjouir avec elle, mal au ventre, n'arrive pas à digérer mais contente. Si heureuse. Le soir, concert à Blaru, voir le Groupe de Valentin, aller jusqu'à Bonnières et danser en riant jusqu'à minuit passés. Rire et ne plus se soucier de rien. Ce matin, entre deux temps, un arrêt.

Kanaillou

samedi, juin 7

Samedi 7 juin 2OO8

Une après midi McDo Bowling avec des amis. Se rendre compte que c'est la fin de l'année. Et puis , ce matin, au lycée, une heure avec d'autres, passée entre guitare et nostalgie d'une si belle année. Se dire que c'est la vie, leur souhaiter à eux de continuer. Se dire que c'est notre chemin, se dire qu'il faut profiter. Un noeud à l'estomac. Se dire que l'an prochain, ce ne sera plus pareil. Qu'eux ne seront plus là, que nous, nous avancerons, que nous ne serons plus dans la même classe. Se dire, qu'il va encore falloir changer et se dire que c'est la vie. Se dire que c'est notre vie, se souvenir et garder les moments de rires, projeter pour l'année prochaine, s'imaginer et puis s'en aller. Un jour comme un autre, mais bien différent. La fin de l'année se ressent, le lycée est vide, les Terminals n'ont plus cours, les conseils de classes sont passés. Une année qui finit, trop vite, peut être. Comme d'habitude. Recommencer sans effacer et avancer avec le passé. Se retourner, juste une dernière fois pour sourire. Et avancer encore, avec la musique, avec les rires , avec et sans eux. Juste continuer sa vie et leur souhaiter bonne chance pour la leur.
Encore une page qui se tourne. Et cela lors d'une journée ordinaire mais extraordinaire.

Kanaillou

lundi, mai 26

lundi 26 mai 2008

Des mots à la musique, je voudrais être enfermée dans une bulle où je puisse rester avec mon violon, mon appareil photo un stylo et un joli cahier. Je veux jouer encore et encore et voir mes doigts courrir les uns derrières les autres sur la touche de mon violon. Je veux écrire un mot puis deux, puis trois...Je veux écouter. Je veux prendre chaque bel instant en photo. Je veux être en vacances et faire ce qu'il me plait. Je veux être avec eux tous. Je veux m'envoler au vent. Et je veux aller à droite et à gauche...Je voudrais voler. Plus que deux semaines de travail. Plus que deux semaines avant d'aller avec le vent et Louise attaque et mon violon et M, et la musique et les notes et eux. Surtout eux.

Kanaillou

lundi, mai 12

lundi 12 mai

Se sentir dériver, comme si je ne marchais pas droit, comme si le monde était soudain à l'envers.
Se sentir dériver mais du mauvais sens. Et pourtant. Je crois que je n'avais pas passé un week end comme celui que je viens de passé depuis des décénies. Mais je me perds. Et eux ils sont là et puis ils me donnent la main , ils m'aident à mieux me retrouver.
Dimanche matin, après un samedi passé à dorer au soleil, à faire de la musique. Après un samedi passé avec eux, je suis allée à 10h du matin chercher les croissants.
J'ai été en vélo jusqu'à la boulangerie. Il faisait beau. Le soleil était déja haut dans le ciel. La rue était presque déserte. Et là, là je me suis dis que c'était ça la vie, que c'était aller chercher de quoi petit déjeuner pour ses amis, pour sois. Que c'était tellement beau de sortir comme ça le dimanche matin.
Puis aujourd'hui. Sans eux, sans moi...Et les cours qui reviennent. Tout se mélange. Je me sens partir. J'ai peur, je m'en fiche, je souris et je pleurs...
Je n'ai plus envie des cours. Marre? Je n'ai plus ni l'envie ni le courage de travailler...
Alors je me sens mal, et puis, à quoi ça sert finalement...Et puis si , ça sert. Vraiment. J'en ai besoin et pourtant je ne veux plus. Je me perds encore, je ne me retrouve plus. Je suis dans un grand labyrynthe. Ou plutot sur une route. Une ou plusieures. Une route un jour où le soleil brille, une route où je me cherche, une route où je ne me retrouve plus. Une route où je voudrais m'arrêter. Une route où je me sens seule. Une route où eux sont venus me retrouver...
Vous êtes là vous, je sais. Vous me tendez la main, vous me rattrappez avant que je m'en aille trop loin. Je le sais. Merci. Merci d'être vous. Merci de me retenir.
Et moi, je me perds, encore...J'ai peur de ne plus me retrouver.

Kanaillou

mercredi, mai 7

Et si un soir je n'avais pas envie d'aller me coucher. Et si un soir mes yeux se fermaient malgré moi. Et si un soir je décidais de rêver. Et si un soir, rien qu'un je me demandais. Et si un soir je pleurais. Et si un soir je me laissais aller à penser. Et si un soir je me laissais porter par la musique. Et si un soir, je ne savais plus...
Et si un soir, je m'inquiétais, et si un soir, assise devant mon ordinateur j'écrivais un peu plus en laissant mes mots danser avec la musique, juste pour pouvoir les écouter résonner dans ma tête. Et si un soir, j'avais décider de me perdre.
Peut être que ce soir j'ai décidé de me perdre dans les pleurs de la nuit. Peut être que ce soir j'ai décidé de me laissé guider par la lune. Peut être que ce soir j'ai décidé...Peut-être que ce soir je ne sais pas.
Alors ce soir, j'écoute "Madame Rêve". Alors ce soir j'écoute "La Rue Kétanou". Alors ce soir, je ne veux pas me coucher. Ce soir je ne veux pas rêver. Ce soir , je ne veux pas pleurer...

lundi, mai 5

Lundi 5 mai 2008

La rentrée. Et puis, tout recomence encore une fois, juste que maintenant, il y a le soleil, les sourires et puis les rires. On est moins fatigué, on reprend le rythme. J'ai envie de faire tellement de choses mais cla m'effraie d'une certaine façon.
Avant aujourd'hui, il y a eu les vacances. Je suis partie au Maroc. Je n'ai pas eu le temps de mettre les photos sur mon ordinateur mais je ne tarderais pas et là, à ce moment, j'écrirais un article. Sur le Maroc mais aussi sur le dernier week end, celui où jai retrouvé Alice, Sylvia et Flo comme je ne les avais pas retrouvé depuis un an.
Alors, j'ai plein de choses à raconter mais là, tout de suite je rentre des cours et j'avais seulement envie d'écrire un peu. Un peu d'après les vacances. Un peu de ma journée. Tout à l'heure, je marchais dans la rue et je suis passée à côté d'une maison. Cela sentait bon. Les fleurs colorait la rue d'une odeur si douce. J'ai hésité à m'arrêter puis j'ai juste souris, j'ai continué mon chememin vers la maison. Et puis, j'ai retrouvé plein d'ami, ce midi nous avons mangé à 10. J'ai retrouvé tous ces sourires. Alors voila, la rentrée clea me fait peur à chaque fois. J'ai peur de ne pas réussir à me retrouver, probablement. Mais les autres m'aident. Et puis, il y a le soleil maintenant. Le soleil et les fleurs qui sentent bon le printemps. Alors, je crois que ça va aller. J'ai envie d'écrire. J'ai envie de faire de la musique. Hier j'ai pris mon violon. Ca fait du bien.
Un ballon n'a pas besoin d'aide pour s'envoler, il lui suffit de se laisser porter par le vent. Pourquoi ne laisserais-je pas le vent me porter pour pouvoir m'envoler?

Kanaillou

mercredi, avril 9

Mercredi 9 avril

Je suis crevée...Trois semaines que je suis mobilisée avec d'autres élèves...Et c'est le deuxième mardi que nous campons au Lycée...Je ne vous raconte pas les horaires...Bref, envie d'autre chose ( de dormir par exemple...) et en même temps, je m'accroche à ce mouvement, je le mords à pleines dents et je ne veux plus le lacher.
J'ai découvert pleins de groupe super ( que je connaissais plus ou moins...) en musique et je sens que je dérive , après une période plutôt rock, vers la chanson française...
Je n'ai pas les idées bien en place. Je ne sais même plus ce que je pensais il y a trente secondes...Cela devient grave. Je pense que je vais aller me mettre devant la télé sous une couette, je vais ne plus bouger et regarder un truc débile ( j'ai déja une petite idée...) et ne plus réfléchir. Ne plus penser à rien ( quoique j'ai du mal à penser aujourd'hui!). Je sens mes yeux qui se ferment.
Ah la jeunesse! Nous sommes complètement fous. Quoique il vaut mieux avoir de l'énérgie à dépenser que ne pas en avoir du tout...Non?
Bref ( je crois que je l'ai déja dis...).
Je n'écris pas plus, je ne voudrais pas raconter trop de bêtises d'un seul coup...

Kanaillou ( qui a ses esprits un peu perdus, mélangés retournés....)

lundi, mars 31

Lundi 31 mars

Entre grèves et manifestations, on peut dire que les lycéens, enseignants et parents d'élèves se bougent!
Je ne fais que ça, manifs, AG, grèves...Mais comment allons nous faire si ces mesures prises par le gouvernement sont appliquées l'année prochaine...???
Enfin, je m'étais promis de ne pas passer trop de temps sur ce sujet, je vais vous copier un tract que je suis allée distribué au marché pour tenir les mantois au courant de ce qu'il se passait dans le basin...

Madame, Monsieur,

Cela fait environ quinze jours que, dans le bassin du Mantois, plusieurs actions et manifestations se déroulent, organisées par les lycées. Nous souhaitons vous tenir informés des raisons pour lesquelles nous nous mobilisons ainsi.
Les mesures prises par le gouvernement, pour réformer l’Education nationale, ne nous conviennent pas.
M. Darkos, prévoit pour la rentrée 2008, la suppression d’heures dans nos établissements ; ce qui entraînera la suppression de nombreux postes de professeurs ainsi que la disparition de certaines options rares, telles que les enseignements artistiques ou certaines langues. Pour pouvoir assurer les cours devant les élèves, de nombreuses heures supplémentaires seront distribuées entre les professeurs dans les établissements ; heures que les professeurs ne pourront pas assurer.
De plus, on assistera à une augmentation importante du nombre d’élèves dans les classes, entraînant des effectifs surchargés et moins d’heures d’aide individualisée ou de soutien pour les élèves les plus en difficulté.
Dans le lycée Saint Exupéry, ce sont trois à quatre postes qui seront supprimés, l’option arabe L.V.2 (langue vivante 2) et l’espagnol L.V.3. C’est aussi le cas des spécialités comme la physique au bac, pour les terminales Scientifiques. Cela signifie que si des élèves de terminale S n’obtiennent pas leur bac à la fin de l’année et souhaitent redoubler tout en gardant leur spécialité physique, ils ne le pourront pas : ils devront changer de spécialité ou changer d’établissement.
Par ailleurs, les effectifs en classe de terminale Littéraire seront d’environ 38 élèves par classe, avec la suppression de deux classes de terminales L. Sans oublier que les secondes seront, eux, environ 33 par classe.
Nous refusons, professeurs et élèves, de faire une rentrée dans de pareilles conditions.
Nous voulons garder une Education Nationale accessible à tous et qui ne valorise pas seulement l’élite !
Si nous ne réagissons pas maintenant, nous allons droit vers une éducation que nous redoutons, en sachant que les mesures prises cette année par le gouvernement se dérouleront à long terme, et les conséquences seront lourdes pour élèves et professeurs. Plus les années passeront, plus l’éducation nationale verra des heures et des postes supprimés - et ceci pour tout le personnel - croître un nombre d’heures supplémentaires, disparaître des options et augmenter les effectifs des classes.
Nous disons STOP à toutes ces mesures, et c’est pour cela que plusieurs actions ont été organisées dans le bassin du Mantois. Depuis deux semaines maintenant le collège de la Vaucouleurs est bloqué par des parents d’élèves qui refusent que leurs enfants retournent à l’école dans de telles conditions. Les lycéens du bassin se sont retrouvés pour des manifestations durant toute la semaine. Il y a eu des revendications faites à la sous-préfecture et au rectorat par des délégations de professeurs, d’élèves et de parents d’élèves. Les professeurs, de leur côté, sont régulièrement en grève. Des blocages sont organisés par les élèves dans les lycées, depuis lundi pour la plupart, dont le lycée de Saint Exupéry…
Toutes ces actions, nous les menons pour sauver l’éducation nationale.
Ces mesures sont justifiées par le gouvernement par un manque d’argent dans les caisses de l’Etat… Mais est-ce pour cela que nous devons sacrifier notre Education ?
Nous ne la laisserons pas dépérir ! C’est pourquoi nous nous opposons aux mesures prises par le gouvernement. Nous voulons conserver l’éducation, pour tous et dans les meilleures conditions possibles.
Les élèves du Lycée de Saint-Exupéry


Voila. Maintenant, je passe à autre chose...J'ai rencontré plusieurs personnes super dans ce mouvement...
Samedi, j'ai passé une soirée géniale avec des amis et mes parents, cela faisait tellement longtemps que l'on ne les avait pas vus...Il faudra que je mette des photos.
J'écris comme ça, pour écrire parce que je n'ai pas envie de trop parler du mouvement, parce qu'en ce moment , à part ça, je ne fais pas grand chose...
J'avais simplement envie d'écrire. Un peu. De raconter je ne sais pas quoi, juste comme ça.
voila. J'ai écris, j'ai parlé un peu du mouvement de grèves, j'ai parlé de samedi soir. Parler de moi? J'ai envie de musique en ce moment. A nouveau, enfin. J'ai envie de soleil aussi, pour changer des jours mornes. Vendredi, nous sommes allés manifester à Versailles devant le rectorat. Il a plu, on s'est pris une vraie douche. On était tous dégoulinant de partout. On a bien ri. Je susi contente pour une amie qui est amoureuse, je souris comme cela. Juste pour sourire. Parce que je sais que le soleil ve bientôt revenir, parce que je fais des rencontres. Je souris et je ris . Je pense que je vis des moments innoubliables. Je pense que le mouvement m'a donné une autre façon de voir. Cela m'a ouvert les yeux , un peu plus. Je me pose des questions...Je ne sais plus trop ce que je vois et je voudrais tant de choses à la fois...
J'ai retrouvé l'énérgie que j'avais perdu...
Je souris, une fois de plus...

Kanaillou

PS: je n'ai pas les adresses des blogs sur le mouvement sous la main mais je les mettrais bientôt...

lundi, mars 17

Lundi 17 mars 2008 - Ca bouge dans le mantois!

Aujourd'hui, à 10h30, alors que nous étions en cours de français, nous entendions une foule qui se révoltait. Probablement les élèves du Lycée Jean Rostand. Vers 11h15, trois élèves ont ouvert la porte de la classe. Une manifestation se déroulait à 11h30. Manifestation qui réunirait les élèves du lycée Sanghor, à Mgnanville, de Condorcet, à Limay ainsi que de Rostand et Saint Exupery (mon lycée) à Mantes la Jolie.
Nous avons donc quitté le cours de français pour rejoindre le mouvement. Nous avons défilé dans les rues de Mantes, nous avons essayé, comme nous avons pu, de bloquer les rues. Nous nous sommes arrêtés devant la mairie puis la sous-préfécture. Demain, l'objectif est de faire "Lycée mort" à Saint Exupéry.
Nous sommes en colère. Des suppressions de postes, des classes où les conditions de travail seraient impossible à cause d'un trop grand nombre d'élèves...Des heures supplémentaires qui fusent... Des options menacées ainsi que des classes préparatoires...Mais où va t-on?
Depuis deux semaines déjà, le collège de La Vaucouleur, à Mantes la Ville est bloqué par des parents d'élèves autant en colère que les profs ou que nous les élèves.
Nous refusons d'être formatés, nous voulons pouvoir étudier et nous sommes contre la suppression des postes de nos professeurs ainsi que celles du personnels administratif !
Nous voulons être écouté, être entendu!
L'école est quelque chose que nous avons la chance d'avoir en France et le gouvernement trouve le moyen de la pénaliser. Si nous sommes 35 (voire plus...) par classe, qui aura les moyens de s'en sortir? Ceux qui ont de l'argent pourrons se payer des profs particulier ou aller dans le privé...Mais les autres? Ceux qui n'ont pas les moyens? On doit réagir! L'école doit être gratuite et pour tous! L'école doit être accessible! Nous devons avoir les moyens de réussir, quelque soit notre mileu social! Nous devons nous battre! Il faut que nous soyons entendus...Il s'agit quand même de notre avenir...
Mais où va t-on, je le demande à nouveau! Où va t-on?

Kanaillou, en colère!

Ps: Si vous voulez plus d'informations sur les mouvement de manifestations qui se déroulent dans le bassin mantois, vous pouvez vous rendre sur les sites suivants:

http://sd78.fsu.fr/

http://collegeencolere.centerblog.net/

http://mag-2008.blogspot.com/

vendredi, mars 14

Vendredi 14 mars

Et si le printemps arrivait, tout doucement?

Marre des maths...Des chiffres pleins la tête , des chiffres qui me hantent.
Aujourd'hui, je suis allée parler des mes options, Russe et Grec, au forum de la formation. Je me suis revue, l'année dernière dans les yeux de certains élèves. L'inquiètude de l'inconnu, du travail en plus...Du lycée. Et puis, j'ai pensé à maintenant. Je me sens bien au lycée. Mon année se passe bien. Rien de tout ce que j'avia spu imaginé...Ou peut être un peu...

Notre prof de Russe (heureusement qu'il y a des profs come elle...) nous a expliqué les problèmes avec la DGH cette année...Les suppressions de postes...Les classes surchargées...Mais où allons nous? Dans quel monde vit-on?
Avec les heures que le lycée a reçu pour l'année prochaine, il y aurait des terminales L qui auraient 38 élèves par classes! Ce ne sont pas des conditions de travail et là je ne parle que des élèves. Les profs, eux qui ont choisi de nous apprendre de faire passer leur savoir pour que nous puissions nous même savoir...Ils sont obligés de faire des heures supplémentaires, ils voient leur postes supprimés...C'est honteux!
Des manifestations, des AG et des grèves sont organisées sur le bassin mantois...Il faut que ça bouge, on ne peut pas se laisser faire, l'Education Nationale est tout simplement menacée. Bien sûr, il y aura toujours l'école, les cours...Mais à quel prix? Ceux qui pourront se payer des cours particuliers lorsqu'on sera 40 par classe, pourrons peut être s'en sortir...Mais les autres? Nous nous dirigeons vers l'élitisme. Il faut réagir maintenant parce que , plus ça va, plus il y a de postes supprimés, plus les conditions de travail (pour tous...) sont difficiles...
Cela n'est pas acceptable. Et il ne faut pas accepter ce qui n'est pas acceptable...
Le printemps pourait peut etre faire changer certaines choses?

Et si le printemps arrivait, tout doucement?...

Kanaillou

lundi, mars 3

Lundi 3 mars 2008

Se lever tard. Rester assis toute la journée, papotant , écoutant les conversation des autres. Observer. Rire, se laisser porter par les paroles.

Nous sommes arrivés hier en Bretagne, chez un cousin de ma mère. Cela faisait un an que l'on ne les avait pas vus. La première semaine des vacances est passée sans que je m'en sois aperçue. Ne rien faire. Dormir. Rire.
J'ai fait des choses que je ne fais jamais en temps normal. Pas le temps. Je devrais me le donner. Mais...Il y a toujours un "mais". J'ai donc fait des albums photos. C'est bien, les albums photos. Quand on les revoit, cela nous fait sourire.
J'ai aussi fait du courrier. J'adore envoyer des lettres. Mais...C'est toujours le même problème. Je ne m'en donne pas le temps.
Pendant les vacances, j'ai fais des choses. Plein de choses . J'ai pris mon temps. Je n'ai rien fait, parfois. Et une semaine s'est écoulée, comme ça, en un rien de temps...

Kanaillou

mardi, février 26

Voyage en Grèce, 2008

C’est de l’Histoire dans l’histoire d’un périple qui mérite d’être conté. Nous sommes quarante quatre élèves du lycée Saint Exupéry. Nous partons en Grèce le Vendredi 15 février 2008. Accompagnés de quatre professeurs qui nous guident, tels des dieux guideraient des êtres humains. Une aventure riche en culture, pleine de magie qui ne doit pas être oubliée !
Je vous conterais ce voyage de mon mieux, glissant dans mon récit les quelques notes que j’ai prises sur les visites, des photos, ainsi que d’autres petites choses que vous découvrirez par vous-même…

Avant de commencer, je vous montre notre itinéraire.


Vendredi 15 février.

Après de multiples rebondissements à causes des grèves, nous partons enfin. Je me suis levée à 4h50 du matin pour pouvoir être à l’aéroport à 7h00. Nous sommes partis à 9h25 de Roissy Charles de Gaulle.
Dans l’avion, nous essayons de trouver des groupes pour participer au concours que nos professeurs nous a préparé. Le but du jeu sera d’accomplir les douze travaux d’Heraklès. A la fin du voyage, les élèves du groupe qui aura remporté le plus de points seront sacrés Héraclès !
Nous nous jetons sans hésitation dans cette aventure qui nous attend les bras ouverts…
Nous arrivons à 13h50 à l’aéroport d’Athènes. Il est une heure de plus qu’en France. Là, nous récupérons nos bagages. Les appareils photos sont déjà sortis, l’alphabet a changé et on ne parle plus la même langue autour de nous.
Premiers instants en Grèce.
Nous prenons à présent un bus en direction de l’hôtel où nous passerons la nuit. Lorsque nous arrivons, la mer nous attends. Nous allons faire une ballade sur la plage. Notre première mission est de nous présenter avec nos groupes et d’explique pourquoi nous avons nommés nos groupe comme nous les avons nommés. Face à la mer, comme Démosthène. La mer est bleue et belle. Je m’assied tout près d’elle. J’écoute les vagues.
Il est temps de se présenter. Notre groupe s’appelle les Medzés. C’est un plat de Grèce ( un peu comme des tapas). Notre groupe, c’est un peu comme un plat de Medzés, on est tous différents mais on va passer un super bon séjour tous ensemble. « La richesse naît de la différence ».
Lorsque l’on revient à l’hôtel, il fait nuit. Nous avons une demi heure de temps libre avant le dîner, jusqu’à 18h 55. Nous allons nous balader en ville où il y a des magasins. On remonte dans la chambre vers 19h45 après le dîner. On se prépare à dormir, après cette longue journée…


Comme le début d’une journée, d’un printemps, comme le début d’une vie, d’une histoire…La mythologie elle aussi à un commencement…

Le commencement

Il faut un commencement à tout. Même à la Mythologie. Plongeons nous à présent dans le début de la mythologie.
Tout commença donc avec Gé, la Terre (aussi appelée Gaïa). Et Ouranos, le Ciel. Ces deux dieux, si l’on peut les nommer « dieux » eurent deux enfants, Kronos (le temps) et Réa. Kronos se maria avec Réa, sa soeur. C’est alors qu’un jour, Réa fut enceinte. Très heureuse, elle annonça la nouvelle à son mari qui, lui, fut moins réjouit. En effet, en oracle lui avait dit que l’un de ses enfants le détrônerai comme lui avait détrôné son père. Lorsque Réa fut sur le point d’accoucher, Illitéga, la déesse sage-femme était là. Kronos demanda à voir son enfant et lorsqu’il le tint dans ses bras, il le mangea. C’est ainsi que Kronos se débarrassa de tous ses enfants, lorsque Réa accouchait, il les mangeait.
Un jour Réa, enceinte pour la sixième fois, désespérée car elle connaissait le sort de son futur bébé décida de tromper son mari. Elle alla donc chercher une pierre en forme de bébé et lorsqu’elle accoucha la donna à son mari qui ne prenait plus le temps de regarder ses enfants. On dit qu’elle avait caché cette pierre sous l’évier, dans la cuisine où Kronos ne rentrait jamais…Cet enfant, Zeus, elle le confia à sa propre mère Gé. Zeus fut donc caché et, en trois mois, devint adulte (les dieux grandissent plus vite que la moyenne…).
Kronos, le soir du jour où il avait avalé la pierre ne se sentit pas bien. Il vomit la pierre et par la même occasion ses cinq autres enfants qui étaient devenus adultes…
C’est ainsi que Zeus devint le dieu des dieux et détrôna son père avant de se marier avec Héra et d’avoir des enfants qui deviendront dieux eux même…Zeus ne sera jamais détrôné.
C’est ainsi que commença la mythologie, tous ces dieux s’installèrent sur le Mont Olympe !




Samedi 16 février 2008


Nous nous réveillons à 6h00 pour pouvoir descendre petit déjeuner à 6h30. Aujourd’hui, une longue journée s’annonce. Nous quittons l’hôtel à 7h00 pour avoir environ trois heures de car. La nuit a été courte pour certain. J’ai préféré dormir.
Après ce long voyage en car, nous nous arrêtons à l’église Osios Loukas pour la première visite guidée du voyage. Notre guide nous accompagnera elle aussi. Elle nous expliquera et nous racontera…

J’ai noté.

Sur les mosaïques d’une église, on raconte les grandes fêtes de la Bible. Par exemple : Marie qui épouse Joseph, la scène d’annonciation (lorsque l’arc ange lui annonce qu’elle mettra au monde le fils de dieu qui sera le guide des juifs) , la scène de la présentation au temple ( lorsque l’on présente Jésus au temple et que sa mère est purifiée de cette naissance), la scène du baptême de Jésus ( adulte, il décide d’accomplir son destin) , l’enseignement à ses apôtres, la crucifixion, la résurrection…

L’église Ousos Loukas :

Cette église a été construite au XIème siècle, juste après la guerre des icônes. Ne sont donc représentés que les personnages essentiels de la religion chrétienne.

Lorsque l’on entre, nous ne sommes pas dans l’église en elle-même mais dans une sorte de vestibule.
Pour construire cette église, on a pris des pierres faciles à creuser pour en faire des fenêtres et pouvoir laisser la lumière entrer.
Dès notre entrée, on voit le Christ, personne centrale de la religion chrétienne, représenté sous forme de mosaïque avec peu de couleurs mais en dégradées.
Les pierres sont cassées en petits morceaux pour faire des mosaïques. C’est ce qu’on appelle des tesselles.
Le christ montre une citation, ici celle que l’on retrouve le plus souvent : « Je suis la lumière du monde qui me suivra ne marchera plus dans l’obscurité mais aura la lumière de la vie ».

De chaque côté du Christ, on peu voir St Pierre, le chef de l’église d’occident et St Paul, le chef de l’église d’Orient.

A côté de St Pierre, on peut voir la scène de crucifixion. (« Mère, voici ton fils ») La Vierge Marie est représentée jeune car elle doit être représentée belle. Elle montre son fils, exprimant ainsi l’idée que ce n’est pas sa douleur. Jésus est représenté les bras presque horizontaux, sur cette mosaïque, sa souffrance n’apparaît pas . Il représente la vie et donc, il ne peut être représenté mort ou souffrant car il ressuscitera. De plus, une image du Christ souffrant aurait pu perturber les gens qui venaient prier.
On n’était pas crucifié dans la ville car elle aurait été souillée.
Au dessus du Christ, on peut voir deux ronds. Ils représentent le soleil et la lune.
Ces représentation sont idéalistes, on ne les a pas faites telles qu’elles étaient mais mieux. En effet, le sang de Jésus coule à des endroits précis de son corps. La douleur n’est pas représentée trop violemment .
Le fond est doré, couleur qui représente la divinité. Il n’y a pas d’ombres : la lumière divine n’accepte pas les ombres.

La scène du lavement des pieds :

Jésus lave les pieds de St Pierre. On lavait les pieds des voyageurs lorsqu’ils entraient chez nous car ils ne portaient pas de chaussures. C’était un signe d’hospitalité. C’est ainsi qu’on les accueillait chez nous.
St Pierre montre sa tête, il aurait préféré que Jésus lui lave la tête.
A l’intérieur du pot qui contient l’eau que Jésus utilise, on peut voir des vagues qui symbolisent la mer.
L’église

Lorsque l’on entre dans l’église, on peut apercevoir une coupole immense, soutenue par huit piliers (deux par points cardinaux).
Les trompes d’or forment un angle droit entre les piliers et la coupole.
Sur la coupole, on peut voir le Christ Pantocrator (qui a tous les pouvoirs). Il nous juge avec amour, représenté par la couleur rouge, couleur chaude, mais aussi avec sévérité représentée par la couleur bleue, couleur froide. Ces deux couleurs sont celles que l’on retrouve dans la scène du baptême. Jésus est baptisé par St Jean Baptiste.

Scène de la nativité.

La Vierge est représentée allongée, elle vient d’accoucher.
Le bœuf représente le soleil et l’âne, la lune. Un rayon de soleil arrive juste sur le bébé, il représente la lumière de la vie. Le bébé se trouve dans un sarcophage ce qui vient annoncer la mort comme quelque chose de normal, qui est la fin de la vie.

La coupole représente le monde qui n’est pas terrestre. La vierge et l’enfant sont représentés entre le monde Terrestre et la coupole. En effet , la Vierge est au dessus de l’homme mais en dessous de dieu.

La salle derrière l’église

On avait fait construire un temple à Déméter et l’on s’est servi de ses colonnes pour faire tenir la coupole qui se trouve dans cette salle. Elle est haute mais moins importante que celle qui se trouvait au cœur de l’église.
C’est dans cette salle que se déroulent les cérémonies de mariage. La Vierge est représentée à gauche et le Christ à droite, ce sont les places respectives que prennent les femmes et les hommes lors de la cérémonie. Il s’agit d’une tradition ancienne.

Dans les églises orthodoxes, on trouve toujours un siège sur le côté destiné à l’évêque si jamais il venait assister à une cérémonie. Au dessus de ce siège se trouve une représentation de Jésus. L’évêque transmet les paroles de Jésus sur terre.

Nous n’avions pas le droit de faire de photos dans cette église car il s’agit d’un lieu de culte. Il ne vous reste plus qu’à aller la voir si cela vous intéresse…

Après la visite de cette église, nous avons repris le car pour se rendre au sanctuaire d’Apollon à Delphes. Il me semble qu’il est temps de faire un peu de mythologie…


Apollon et Artémis

Zeus, bien connu pour être coureurs de jupons, séduit Léto, une déesse. Quand cette dernière fut enceinte, Héra, ( réputé pour se terribles colères) terriblement jalouse menaça la Terre. Elle lui interdit de laisser accoucher Léto.
Léto au moment d’accoucher se retrouva donc à Délos, une petite île. Elle lui promit la richesse pour pouvoir accoucher.
Elle mit donc au monde, sur cette petite île de trois kilomètres de long, deux enfants dieux, des jumeaux : Artémis et Apollon.
On raconte qu’à leur naissance, pour les saluer, car la Terre était contente d’avoir échappé à la colère d’Héra, il y eut un vole de cygne. Ce fut un instant très poétique.
Artémis devint la déesse de la chasse et Apollon lui, le Dieu de la justice, de la mesure, des arts de la poésie et du soleil.
Lorsqu’ils furent adultes, les jumeaux cherchèrent un temple. Apollon, lu,i trouva le site de Delphes très beau. Il décida de s’y installer mais dû avant chasser le Serpent Python envoyé par Héra.
Une fois qu’il l’eut tué, souillé par ce crime il s’en alla huit ans pour se purifier dans la Tempé (une très belle vallée).
A son retour, il trouva des crétois et leur demanda de rester pour devenir ses prêtres, ce qu’il firent (il s’agissait quand même de la volonté d’un Dieu…). C’est ainsi que quand les grecs auront un problème ou un dilemme, ils iront voir la Pythie (du Serpent Python) qui était la prêtresse d’Apollon. Elle transmettait ses réponses aux questions des grecs. Les réponses de la Pythie étaient telles que l’on pouvait les interpréter à sa guise. On surnomma apollon « Aoxias », qui signifie « l’oblique » car il n’était jamais direct ni clair. La philosophie apporta une réponse à ces réponses que chacun pouvait interpréter comme il voulait en déclarant que chacun forge son destin.
On honorait Apollon à Delphes les neuf mois de belle saison car il n’aimait pas l’hiver. Pendant la période d’hiver, il allait se reposer, dit-on, au Nord de l’Europe dans les Hyperboréales.
Pendant les trois mois de son absence, c’est le dieu Dionysos, dieu de la fête, de l’ivresse et du vin, que l’on honorait.

Nous arrivons donc au Sanctuaire d’Apollon. Il ne reste que des ruines mais c’est la le charme…Il suffit d’un peu d’imagination et l’on se laisse porter à travers les diffeérents lieux dont ce sanctuaire était compsé…

J’ai noté.

DELPHES :

Le Portique (c’est une sorte de Préau) :

On y trouve des rangées de colonnes à l’intérieur qui étaient des magasins où l’on achetait des chèvres (pour la Pythie) et des petits pains (faits avec du blé pour Gé) .
Ce sanctuaire d’Apollon se trouve au centre de la Grèce, des personnes venaient de partout pour consulter la Pythie.
Les cités bâtissent des Trésors, c’est un peu l’équivalent de la banque de la cité. Environ dix pourcent de leur trésor est destiné à Apollon.

Une statue était construite dès qu’une ville grecque gagnait un concours contre une autre. Il n’y avait pas de violence dans le temple mais de la mesure ( paix).
Les trésors ressemblent à des petits temples. On raconte que les architectes en construisaient pour s’entraîner avant de faire de vrais temples.
On y déposait les offrandes.

La Boulé était l’assemblée. Elle se réunissait deux fois par an. En hiver, dans le sanctuaire de Delphes et en été dans la plaine. Lorsque les lois n’étaient pas écrites, les riches avaient l’avantage sur les pauvres, lorsqu’elles étaient écrites, il y avait égalité.

L’affranchissement d’esclaves permettait à ces derniers d’êtres libres, ils étaient gravés sur un mur du sanctuaire de Delphes. Cela fonctionnait toujours de la même façon, il était écrit « le corps de … est libre d’aller où il veut et de faire ce qu’il veut. »

Les habitants de Delphes avaient la priorité pour voir la Pythie car ils avaient financé son autel.

La Pythie était assise sur un trépied, symbole de l’unité nationale des grecs.

théaomaï : regarder.


C’est de ce mot qu’est dérivé « théâtre ». Les gradins du théâtre étaient divisés en rayon par des escaliers. En cas de pluie, des canalisations sur les côtés de la scène étaient installées et l’eau pouvait ainsi s’évacuer rapidement.
Il y avait un théâtre à Delphes pour les concours de musique et de poésie.
L’orchestra, c’est le lieu où évolue le chœur, personnages inventés par Eschyle et qui servent à dire les sentiments que ressent le spectateur pendant la pièce.



Le stade :


Il était au départ mesuré par l’unité qu’était le pied d’Héraclès (légende) et qui équivalait environ à 33 cm. Ce stade faisait 600 pieds d’Héraclès et au départ, il n’avait pas de gradins…

Directement après cette visite, nous sommes allés au musée rattaché au Sanctuaire pour y découvrir ce que les archéologues ont découvert sur ce lieu sacré remplit de magie.

J’ai noté.

LE MUSEE

La période mycénienne ( XVI-XI ème siècle) est la période durant laquelle à régné le roi Agamemnon. , c’est l’ « époque géométrique ».

Hérodote ( fin du VIème début du Vème siècle) est le père de l’histoire. C’est lui qui le premier à essayé de comprendre.

Lorsque quelque chose était endommagée à cause de la nature, on l’enterrait et parfois on le brûlait pour pouvoir le tasser. En effet, c’était des présents destinés aux dieux et qui n’étaient pas fait pour être admirés.


Après ces nombreuses visites, (je ne vous cache pas que nous étions affamés…) nous sommes ( enfin) allés manger.
Nous avons commencé le déjeuner vers 14h30 et à 16h 00, nous avons pris le car qui nous a emmené vers l’hôtel ou nous devions passer la nuit. Nous sommes arrivés vers 20h00. Nous avons dîné puis nous avons, par groupe, déclamé nos histoires faites avec des mots inventés à partir de racine grecques. Ces histoires, nous les avions écrites dans le bus. C’était une nouvelle épreuve.
Nous n’avons pas réussi à tous passer. Il était tard et temps d’aller ce coucher.
Nous sommes donc remontés dans nos chambres vers 22h30 où nous avons dormi ( enfin, ceux qui le voulaient…).


Dimanche 17 février.

Ce jour là, nous avons visités Olympie. Enfin, le sanctuaire de Zeus à Olympie ainsi que le musée qui y était rattaché. Encore une fois, nous nous sommes laissés portés par la mythologie à travers un sanctuaire très beau.

Temps de pause, voyage à travers la mythologie

Dionysos

Zeus, encore infidèle à Héra, tomba amoureux d’une jeune femme, Sémélé. Il lui fit un enfant (il faut savoir que la semence des dieux n’est jamais perdue…) et lorsqu’Héra l’apprit elle entra, encore une fois dans une grande fureur. Cependant Héra n’était pas sotte. Elle descendit un jour de marché sur Terre est aborda Sémélé, qui était très gênée de se trouver face à la femme de son amant qui étai en plus une grande déesse. Cependant Héra ne li fit aucun mal, au contraire, elle fut très douce. Elle discutèrent un instant puis Héra lui demanda si elle avait déjà vu Zeus dans sa beauté divine.
Elle remonta peut de temps après au mont Olympe. Sémélé qui n’avait jamais vu Zeus dans sa beauté divine, où, selon Héra , il serait plus beau que jamais, se mit en tête de l’y voir. Lorsque Zeus revint la voir, elle le lui demande. Il refusa, après tout, les humains ne pouvaient pas accéder à ce privilège. Cependant, Sémélé fut très convaincante. Zeus finit donc par céder. Lorsqu’il apparut à elle dans toute sa splendeur, Sémélé fut réduite en cendre cependant, son bébé (pas encore à « terme » …) resta en vie. Zeus, pour ne pas le laisser mourir le mit dans sa cuisse. Lorsqu’il fut prêt à sortir, Zeus se fendit délicatement la cuisse. Ne pouvant pas s’occuper du bébé, Dionysos, il le confia à son fils, Hermès. Hermès donna une grappe de raisin au bébé lorsqu’il l’eut dans ses bras. C’est ainsi que Dionysos devint le dieu du vin.
Si l’on honorait Dionysos en hiver, c’est parce qu’on dit qu’il est né au solstice d’hiver. Zeus, lorsque Dionysos grandit cherche à le tuer parce qu’il a peur d’être détrôné.
Dionysos s’unit à sa mère. Il est tué mais sa mère est enceinte de lui : il est à la fois le père et l’enfant.
En philosophie, cette « légende » a crée la Mesure et le Chaos : La vie a des débordements et, comme le montre Dionysos, le chaos a aussi des débordements. Cependant, la présence du dieu Apollon amène la Mesure car il est dieu de la justice, de la médecine, il peut ainsi réparer les « débordements » faits par le chaos…
Les femmes honorent Dionysos car elles portent leurs enfants. Dionysos rend fertile la Terre.
Les femmes en l’honorant le supplient d’avoir de beaux enfants. On dit que pour rencontrer Dionysos, elle devaient le surprendre sous n’importe quelles formes d’être vivant (insecte, animal…). Puis, lorsqu’elles le voyaient, elles l’attrapaient et le mangeaient cru. Ainsi, elles étaient rassurées quant au fait d’avoir de beaux bébés…




J’ai noté.

MUSEE (Olympie)


Sur le Mont Chronion, qui se trouvait juste derrière le temple d’Héra, on honorait Chronos à l’équinoxe de printemps.
Le temple d’Héra était fait avec des colonnes en bois qui ont maintenant disparu.
Dans le couloir qui allait du temple d’Héra au Mont Chronion, se trouvait le feu éternel que l’on retrouvera dans les Jeux Olympiques.
Héra n’était pas la déesse essentielle du temple mais le dieu honoré était Zeus Une statue de lui se trouvait à côté de celle d’Héra. Dans son temple, on pouvait trouver une statue Chryséléphantine (en or et en ivoire) faite par Phidias. On raconte que quand Phidias a fini la statue, il aurait demandé à Zeus si elle lui plaisait et à ce moment là, il y aurait eu un coup de tonnerre.
Entre le temple d’Héra et celui de Zeus, on pouvait trouver la tête de Pélops ( XIVème siècle) ainsi que l’autel de Zeus.
Aux Jeux Olympiques, le gagnant de la course allumait le feu sur l’autel de Zeus. Le stade a été déplacé par deux fois.
Les J. O avaient un sens religieux.

Attention, pas de triche !!!

Les déesses de la justice

Il y avait trois déesses de la justice. Thémys posait les principes de la justices, les dieux prêtaient serment en son nom.
Diki indiquait la voix de la justice,c’était, en quelques sortes, la conscience des grecs.
Enfin, Némys punissait ceux qui désobéissaient, ceux qui allaient à l’encontre de la justice.
On dit qu’elle donnait des baffes…
Ces trois déesses étaient très présentes sur le site d’olympie où se déroulaient les Jeux Olympiques.



Crypto : caché
Les cryptes étaient les passages où les concurrents se cachaient avant les jeux. Aucune femme n’avait le droit d’assister au J.O.

gumnos/gumnos : nu
Dans les gymnases, on s’exerçait nu car ce qui importait n’était pas la force mais l’habileté. Lors des entraînements, les athlètes s’enduisaient d’huile d’olive. S’ils tombaient dans le sable dont le sol du gymnase était recouvert, il était difficile de se nettoyer et de ne pas en mettre partout !!!

Les gens venaient à Olympie en pèlerinage. Les deux cent mètres du stades que les athlètes courraient représentaient métaphoriquement leur vie, leur chemin.
A partir d’une certaine période, les gagnants des J.O étaient nourrit gratuitement par leur ville à vie t avaient le droit d’avoir leur propre statue.


Le fronton principal du temple tourné vers l’ouest contenait l’histoire de Pélops et d’Hypodamie.


Pélops et Hypodamie

Dans le royaume d’Elide, Hinomas et Théropée se marièrent. Lorsque leur fille, Hypodamie fut en âge de se marier, Le roi envoya un messager pour prévenir ses prétendants qui étaient très nombreux car le royaume était très riche. Cependant, le père d’Hypodamie n’avait pas l’intention de laisser sa fille se marier ainsi. Les jeune gens apportèrent de nombreux cadeaux, et celui qui apportait le plus important était celui qui était censé se marier avec Hypodamie. Cependant, le roi ne s’arrêta pas là. Il lança un concours. Il ferait une course en char de Corinthe à Olympie. Si le prétendant gagnait, il pourrait épouser sa fille, si non, il aurait la tête tranchée.
Beaucoup de têtes furent tranchées car le roi trichait et trafiquait les chars de ses adversaires pour être sur de gagner.
Hypodamie le regardait faire avec dégoût ; Jusqu’au jour où arriva Pélops dont elle tomba amoureuse. Elle demanda donc, peu de temps avant la course si elle pouvait aller cueillir des fleurs et alla voir Mirthélos qui était amoureux d’elle. Elle lui demanda de trafiquer le char de son père et non celui de Pélops car elle savait pertinemment que Pélops courrait à sa perte. Pélops gagna la course. C’est ainsi que le roi mourut et que Pélops et Hypodamie se marièrent. Ils eurent tant d’enfants que l’on raconte qu’ils devinrent grands parents de tous les rois du Royaume du Péloponnèse.


Il était interdit aux jeux olympique de prendre de la « potion magique » , mais aussi , il était interdit à un athlète de s’enfuir avant les jeux par peur de perdre. En effet, l’important des jeux était de participer. De plus, nous avons déjà vu qu’ils avaient un but religieux. Fuir était donc considéré comme aller à l’encontre de la religion…
Il était également interdit de blesser son adversaire.

Dans le Temple de Zeus, il y avait de la mosaïque au sol , au centre, la statue chryséléphantine et, de part et d’autre, sur des fresques étaient représentés les douze travaux d’Héraclès ( Hercule).

Atelier de Phidias

L’atelier de Phidias est devenu une église chrétienne. On y a retrouvé une coupe avec les plans du sculpteur.
L’arbre représenté était le grenadier. La grenade symbolise la vie.
Les personnes qui n’étaient pas baptisaient pouvaient écouter la messe mais ne pouvaient pas y assister.

La Palestre était le lieu où l’on enseignait aux jeunes hommes le maniement des armes, les techniques de combats mais aussi toutes les autres matières que l’on enseignait à cette époque (maths, sciences, lettres…). On leur enseignait aussi l’hygiène.
La palestre se trouvait à côté du gymnase.

Hippocrate est un grand médecin qui a décidé que la médecine devait être une science. ( IVème siècle av. J.C)
Il a écrit plusieurs livres sur la médecine avec ses élèves.

Le Serment d’Hippocrate est le serment des médecins actuellement. Il a seulement été modifié pour correspondre aux conditions de vies actuelles.

A Olympie, sur le site, nous avons couru. Nous avons couru les deux cents mètres du stade. Le vent contre moi fouettait mon visage. Sensation agréable de se sentir s’envoler. J’arrive essoufflée, les poumons libérés.

Après ces deux visites, nous sommes allés déjeuner.
Nous avons eu une heure de quartier libre pour acheter nos souvenirs dans la ville d’Olympie. Le vendeur de la boutique où j’ai acheté presque tous mes souvenirs faisait des réduction à tout le monde…nous avons bien ri.
Nous nous sommes ensuite dirigé vers notre nouvel hôtel. Dans le car, nous avons préparé une nouvelle épreuve. Il s’agissait d’écrire un quatrain ou deux si l’on voulait avec des rimes que nos professeurs nous ont données. Ceux qui voulaient pouvaient se lancer dans un sonnet. Avec mon groupe, nous nous sommes lancés dans un sonnet. Je l’ai écrit. J’adore m’amuser avec la poésie.
Lorsque nous sommes arrivés, nous avons découvert la beauté de l’endroit. L’hôtel se trouvait à côté de la mer. Juste à côté. Il nous suffisait de traverser la rue.
Nous avons eu deux heures de temps libre avant de dîner. Je suis allée m’asseoir sur la plage de galets minuscule. Je suis restée là. J’ai regardé la mer. Je l’ai écouté. Je l’ai entendue rêver. J’ai pensé. Il faisait froid. Tant pis ! J’aime avoir froid comme ça.
Je voulais voir le moment où la ligne d’horizon se confondrait avec le ciel dans l’obscurité. Je l’ai vu.

Je suis rentrée après plus d’une heure restée à regarder l’eau se balancer. J’ai mis mes mains près du feu qu brûlait dans la cheminée puis je suis montée dans la chambre pour prendre une douche brûlante.
Nous avons fait un loup garou avec d’autres élèves (pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un jeu super, à découvrir ! Vraiment !!!) .
L’heure du dîner arriva assez vite. Une fois que nous avons eu fini, la déclamation des histoires continua. J’ai oublié de dire que lorsqu’un groupe lisait, les autres devaient noter les mots qu’ils avaient inventés puis les déchiffrer pour aller les dire aux profs. Cela rapportait des points.
Une fois les histoires finies, nous avons commencé les poèmes.
Comme la veille, nous n’avons pas pu tous passer. Nous sommes aller nous coucher. Il était temps de rêver.

Une petite histoire avant de se coucher ?

Pâris

Fils de Priam et d’Ecume, il fut donné à un berger lorsqu’il était bébé car un oracle avait dit qu’il amènerait sa ville à la perte. Son père, le roi s’en était donc débarrassé.
Il devint donc berger, comme son père adoptif à qui l’on avait interdit de révéler sa véritable identité à Pâris.
Un jour, trois déesses, Athéna, Aphrodite et, devinez qui…Héra ( of course !) se disputèrent pour savoir qui était la plus belle du Mont Olympe car, la plus belle recevrait une Pomme d’or... Zeus, refusant de les départager, les envoya sur Terre. Elles allèrent donc sur Terre et demandèrent à Pâris. Lui, simple mortel ne voulait pas s’attirer la colère de deux déesses pour en satisfaire une…Alors chacune des déesse lui proposa quelque chose. Héra lui proposa le mariage, Aphrodite, l’amour et, Athéna, la victoire au combat, la sagesse et la beauté.
A 16 ans, Pâris choisit l’amour…
Les deux déesses très en colère parce qu’elles avaient perdu, dévoilèrent sa vraie identité à Pâris. Etonné, il alla voir son père adoptif qui fut bien embêté. Lorqu’il fut sur qu’il était de sang royal, il se rendit dans sa ville natale, Troie, et alla voir son père, le roi Priam.
L’une des missions qui fut confié à Pâris fut d’aller en Grèce pour « arrondir les angles ». Lorsqu’il sy rendit, il séjourna chez Ménélas et tomba amoureux de sa femme, Hélène. Celle-ci s’enfuit avec Pâris, abandonnant son mari (on dit qu’il fut absent) et sa fille Hermione. Ménélas, lorsqu’il revint chez lui et qu’il l’apprit se promis de couper la tête d’Hélène lorsqu’il la verrait.


Lundi 18 février 2008


Nous devions au départ visiter Epidaure. Le problème c’est qu’il avait neigé et que nous ne pouvions pas y accéder.
Changement de programme…Les dieux étaient-ils contre nous ?
Nous sommes donc parti vers 8h00 ce matin là et nous nous sommes dirigés vers un musée de la civilisation mycénienne, nous avons aussi visité le site qui y était rattaché.

J’ai noté.

La civilisation mycénienne est une civilisation très ancienne. C’est la civilisation du bronze.
En 7500 avant Jésus Christ, le commerce le plus important était celui de l’argile des obsydiones (autour des volcans, sur l’île de Milo.)
On les taillait pour en faire des pointes de lances.
Les chercheurs d’électron (un métal fait d’or et d’argent) se servaient de toisons de moutons pour attraper ce métal dans la mer noire. Ils laissaient les toisons quelques temps dans l’eau puis les sortaient et les secouaient et ainsi de suite.
C’est de cette pratique que serait né le mythe de Jason et la toison d’or.
Différentes cités cherchent à rapporter des biens précieux qu’elles achetaient grâce à des peaux en argiles remplit de parfums, d’huile d’olive, de vin etc.

Les mycéniens sont en relation avec d’autres peuples. Ce sont de très bons voyageurs notamment par voie maritime. La seconde civilisation du bronze est les crétois minois.

Période du bronze :

-3200 avant Jésus Christ : Cyclades
-2200 avant Jésus Christ : période moyenne
-1600 avant Jésus Christ : crétois minois

C’est dans la citadelle d’Argonse que serait né le jeune Persée . C’est aussi à cet endroit que l’on aurait retrouvé le masque d’Agamemnon ( on est pas sur que ce soit son visage…). Mycènes était considéré comme un endroit sacré.
Dans la citadelle, il y avait une usine de textile où seuls les femmes et les enfants qui avaient des doigts très fin pouvaient travailler.Du palais, construit en 1350 avant Jésus Christ, on pouvait voir toutes les personnes qui travaillaient pour sois car il était plaçé en hauteur.
Les gens étaient payés en figues et en céréales.




Après ce musée et ce site, nous avons été au tombeau d’Atrée (ou d’Agamemnon…J’ai mal noté…). C’était impressionnant. Haut. Nous avions faims et ne voulions que manger. Nous ne sommes pas restés très longtemps quioique ce n’était qu’un tombeau vide, il étai majestueux. Ce tombeau a longtemps servi de bergerie, ce qui explique la noirceur des pierres sur le mur.
Les morts y étaient simplement allongé, à même le sol et vêtus de beaux vêtements.



La malédiction des Atrides

Parmis les petits enfants de Pélops et d’Hypodamie, il y avait deux frères, Atrée, qui était réputé pour son mauvais caractère (que sa femme subit d’ailleurs) et Thyeste qui lui avait l’esprit de la famille. Des rumeurs courraient selon lesquelles les enfants d’Atrée seraient en réalité ceux de son frère.
Lorsque Atrée avait besoin de son frère, il se réconciliait avec lui, ce dernier ne refusait jamais.
Un jour, Atrée proposa à son frère de garder ses enfants pendant quelques jours pour qu’ils fassent connaissance avec les siens. Thyeste fut ravi et les lui confia.
Lorsqu’il vint pour récupérer ses enfants, Thyeste n’entendit pas de bruit dans le palais. Atrée l’accueillit et lui dit que les enfants s’amusaient dans le jardin. Il l’invita à déjeuner. Thyeste déjeuna seul car son frère se plaignait de maux d’estomac, et plusieurs fois complimenta la viande et la cuisinière. Lorsqu’il eut fini et qu’il demanda à voir ses enfants, Atrée lui répondit qu’il venait de les manger.
Les dieux, outrée par le comportement d’Atrée lancèrent la malédiction sur lui et toute sa lignée et descendance. (Agamemnon et Ménélas font partie de cette descendance.)
La malédiction des Atrides se finira lorsque Apollon demandra à Oreste de tuer sa mère, qui avait elle-même tué son mari, et qui régnait illégitimement sur le royaume ( en plus, c’était une femme…). Lorsque Oreste la tua , il devint roi et se maria avec sa cousine , Hermione.



Après le déjeuner, nous sommes allés au premier hôtel où nous avions dormi,la première nuit en s’arrêtant sur la route au canal de Corinthe.


Le voyage en car ne serait-il pas trop long ?

Guerre de Troie

La guerre de Troie débuta avec l’enlèvement d’Hélène, mais pas pour elle. En effet, sans Hélène, Ménélas ne pouvait plus avoir de commerce avec al mer noire…
Il alla donc voir son frère, Agamemnon qui lui conseilla de déclarer la guerre.
Il fit donc se réunir tous les peuples de la Grèce au Golfe d’Eubée, ou port d’Olysse.
Il n’y avait pas de vent pour partir à Troie. Les peuples le prirent comme un mauvais signe, certains déjà étaient là seulement par obligation, cela n’arrangea pas la chose…
Agamemnon envoya donc un messager consulter le devin.
Lorsqu’il revint, il déclara qu’Artémis exigeait le sacrifice d’Iphigénie, la fille aînée d’Agamemnon.
Agamemnon, qui était plus un homme politique qu’un père, pour faire venir Iphigénie dit qu’il avait décidé de la marier à Achille avant son départ. Iphigénie vint donc avec sa dot .
Agamemnon alla dans sa tente avec sa femme pour lui expliquer la situation. Elle fut indignée et une dispute explosa. Iphigénie entra donc dans la tente et surpris les propos de son père.

Extrait d’Iphigénie d’Euripide

Iphigénie s’adresse à son père.

« Si j’avais la parole d’Orphée, mon père, pour amener par son charme les rochers à me suivre et pour captiver par mes discours qui je voudrais, j’y aurais recours. Mais c’est hélas toute ma science, je t’offrirai mes larmes, voila qui est en mon pouvoir.
Comme d’un rameau de suppliant, je presse étroitement ton genou de ce corps que ma mère a enfanté pour toi. Ne me fais pas mourir avant l’heure, car la lumière est douce à contempler ; ne me force pas à voir les régions souterraines. Je suis la première qui t’ai appelé mon père et que tu nommas ta fille ; la première, m’abandonnant sur tes genoux, je t’ai donné de tendres caresses comme j’en ai reçu de toi. Tu disais : « Te verrai-je dans la maison d’un mari, menant une vie heureuse et prospère, comme il est digne de moi ? » Je répondais à mon tour, suspendue à ton menton qu’en ce moment je touche de la main : « Et moi, comment agirai-je envers toi ? Dans ta vieillesse, ma maison te feras t elle un tendre accueil, mon père, pour te récompenser des soucis de mon éducation ? » Je me rappelle encore ces propos, mais tu les a oubliés et tu veux me mettre à mort…Regarde moi, accorde moi un coup d’œil et un baiser, pour qu’en mourant, j’emporte au moins cela comme souvenir, si tu n’écoutes pas mes paroles… »



Après avoir protesté, son père lui fit un cours de politique et là, elle fut prête à être sacrifiée. Elle courut à sa mort.
On raconte qu’au moment de la sacrifier, le devin coup le cou d’une biche et non celui d’Iphigénie qui aurait été emporté par Artémis.

Le dîner était à 20h00. Nous avons eu deux heures de temps libre.
Nous sommes allés nous balader dans les rues à côté de l’hôtel. Il faisait nuit.
Après dîner, nous avons lu les derniers poèmes et nous avons montré nos photos insolites. La photo insolite c’était une autre épreuve du voyage. Nous avions quatre jour pour prendre la photo insolite du voyage.
Nous sommes ensuite allé nous coucher, pour la dernière fois. La dernière nuit de ce séjour.

Mardi 19 février 2008

Et dans nos rêves, avant de nous éveiller, une petite anecdote se glissa…

Ménélas et Hélène

Lorsque Ménélas vit Hélène, il en tomba amoureux tellement elle était belle. Celle-ci avait un enfant et était mariée. Alors Ménélas tua son mari et son enfant pour pouvoir l’épouser. Le père d’Hélène accepta car Ménélas était très riche.
Hélène devint une femme et une maîtresse de maison terrible.



Dernier jour.
Nous avons encore été obligé de changer de programme à cause de la neige. Enfin, nous avons quand même eu la chance de voir la neige en Grèce alors…En revanche, nous devions aller à l’Acropole et nous n’avons pas pu.

Quelques infos en plus …

L’agora était la place publique et politique où les citoyens grecs se réunissaient. C’était là que se trouvaient le commerce, l’administration, la prescription des lois en préparation ainsi que l’inscription des noms des jeunes hommes pour le service militaire. Jules César a reconstruit l’agora à Athènes.
Une course était organisée ainsi qu’une course de natation lorsque la ville contenait un bassin. Quelque fois une chasse. Enfin, cela était organisé pour les jeunes gens. C’était le passage de l’adolescence à l’âge adulte mais aussi une façon de remercier les dieux quant à sa santé, en effet seul les jeunes hommes en bonne santé pouvaient concourir…



Alors nous avons marcher dans Athènes







Nous avons pris le tram pour s’y rendre. La guide nous y attendait. On a visité le métro. Nous avons vu l’Assemblée nationale et le changement de la garde effectuée par de jeunes gens en service militaire. Nous sommes allés en bas de l’Acropole ( nous ne pouvions pas aller plus loin…), nous avons échappé de justesse à plusieurs gamelles à cause du verglas.
Sans perdre de temps, nous avons eu dix minutes pour nous acheter un sandwich avant de se diriger vers l’hôtel en bus , de récupérer rapidement nos bagages ( nous avons fait une chaîne pour aller plus vite…). Puis, sans tarder, nous sommes allés à l’aéroport. Une fois que nous avons eu enregistré nos bagages, nous nous sommes posés pour finir de manger nos sandwiches.

Sans avoir le temps de s’en apercevoir, nous étions dans l’avion. Prêts à de nouveau s’envoler…

Au fait, avant d’avoir totalement quitté Athènes…


Athéna

Un jour, Zeus eut envie de faire un enfant seul, ce qui déplut terriblement à Héra…
Il fit donc un enfant qui naquit dans sa tête. Lorsque cet enfant fut prêt à sortir, Zeus réunit tous les dieux et, Héphaïstos, son fils se chargea de lui ouvrir délicatement le crâne pour laisser sortir Athéna qui était adulte et entièrement vêtue.
On dit qu’elle était la « chouchoute » de son père. Elle est la déesse de l’intelligence pratique et de la sagesse.
Un jour, elle se disputa avec Poséidon pour être protectrice de la de Cropya (le roi était Cecrops) . Ils frappèrent donc à la porte du roi et lui demandèrent de les départager. Le roi ne voulait pas se créer d’ennuis il fit donc faire un vote. Chaque dieu devait offrir quelque chose à la ville et, le peuple déciderait. Poséidon, avec son trépied brisa un rocher et leur donna de l’eau salée tandis qu’Athéna, elle, leur donna l’olivier. Le peuple choisit donc Athéna (D’où le nom de la ville d’Athènes) ; Poséidon, furieux déclara que c’était de la faute des femmes et leur interdit donc le droit de vote.

Athéna et Héphaïstos

Héphaïstos était amoureux d’Athéna mais elle ne l’aimait pas. Il essaya quand même de l’avoir et , comme la semence des dieux n’est jamais perdue, Erekté naquit. Ce n’était pas l’enfant d’Athéna mais celle-ci l’éleva comme tel. (Cf. : Erketion) ; Les attributs de protectrice et défensive lui furent donc donné. Cependant, Athéna reste pour tous les grecs la déesse de la sagesse.


Cette fois ci, on est bien parti !!!



PS : Merci à nos professeurs d’avoir organisé ce si beau voyage…

Au fait, de mes notes prises en cours de vol, il me reste quelques informations en vrac concernant la Grèce…

Le Pirée est un port creusé naturellement dans les roches. Il est encore utilisé car les bateaux sont protégés des vagues lors des tempêtes. Il se trouve à Athènes.

Les grecs sont chrétiens orthodoxes.

Le Mont Imeth est la barrière de montagne qui sépare de la plaine

Dans le quartier grec moderne, on peut voir des ballons sur les toits, ce sont des capteurs d’énergie solaire.

Il y a environ 11 millions de personnes qui habitent en Grèce.

Lorsque les mouettes sont à l’intérieur des terres, cela signifie que le mauvais temps arrive.

120 : c’est le premier endroit d’exposition. C’est une usine où l’on fabrique des meubles.

Un lac artificiel a été fait. C’est l’endroit où l’eau qui est distribué à Athènes est purifiée. Il se nomme le lac Marathon.

Marathon est une bataille qui opposa les grecs aux perses en 490 avant Jésus Christ pendant les guerres médiques ( -492 à -449). C’est l’une des deux grandes victoires grecques des guerres Médiques. L’autre fut Salamine, en 480 avant Jésus Christ.

L’Attique est un région qui a beaucoup de côtes ( de littoraux). C’est la région où se trouve la ville d’Athènes.

La béotique est une plaine fertile où l’on cultive beaucoup (maïs, pommes de terres…) .
Lorsqu’on traite quelqu’un de béotien, c’est parce qu’ils sont considérées comme des personnes qui n’ont pas d’esprit car il n’ont pas à réfléchir sur leur terres qui sont fertiles.

Le lac Illiki est un autre lac artificiel qui se trouve juste avant le lac Marathon. C’est un endroit où l’on amasse l’eau de montagne ( de la fonte des neiges etc.).

Philosophes :
Socrate (495-405 av. J.C) , philosophe grec est déclaré « Le plus sage » par la Pythie. Il sera condamné à mort pour avoir « corrompu la jeunesse ». En effet, il exprimait des idées qui n’étaient pas en accord avec celles de la cité. Il se défendait de ne pas être un sophiste, personnes qu’il critiquait. ( cf. Apologie de Socrate , Criton, Phédon, Platon)
Plutarque ( 50-125 ap. J.C) a écrit les Vies Parallèles où il met en parallèles des vies d’hommes et notamment d’Empereur romains.
Il a fait partie des deux prêtres subalternes de Delphes . Plutarque écrit quelque chose sur l’Epsilon ( lettre grecque).
Il laisse plusieurs maximes sur le temples de Delphes dont « Connais toi toi-même » et « Rien de trop » ( « meden agan »)

Le drapeau grec est un drapeau qui contient une croix blanche sur un fond bleu au moment de la Royauté. Puis, lorsque la République arriva, on rajouta les rayures pour bien distinguer les deux périodes.

Corinthe est un isthme qui se trouve entre le Péloponnèse et l’attique. C’était une ville riche car elle avait deux ports, un à l’Est, l’autre à l’Ouest.

La Grèce s’appelait à l’origine Hellas ( Hélène : belle comme le soleil, rayon de soleil, rayon de lune)
Soleil : élide
Les chinois sont les seuls à encore appeler la Grèce Héllas, c'est-à-dire par son vrai nom. C’est les romains qui ont les premiers donné le nom de Grèce à l’Héllas

Et puis, quelques mots grecs notés comme ça…

Thermansin : le chaufage , « thermes »

metro : selon que l’accent soit sur le omicron ou sur le epsilon cela veut dire compter ou la mesure.

chionni : la neige ( eh oui ! nous avons eu de la neige !!!)

estiatoria : le restaurant

estia : le foyer

rodu, uris : le chêne

ageiros : se rassembler


(D’autres photos sont disponibles dans la partie « photos » (original ) et quelques petites choses sont aussi visibles dans la partie « textes »…)

Kanaillou