jeudi, août 23

désolée

A cause d'un problème technique, j'ai du rédigé VACANCES ETE 2007 en deux parties. Ayant rédigé la première partie avant la deuxième, mon récit à la deuxième partie avant la première car les messages sont enregistré dans l'ordre chronologique.
J'ai essayé de changer, mais , cela m'est impossible à moins de recommencer ma première partie... Donc voila, je vous couseille de lire la première partie avant la deuxième, elle se situe juste en dessous, désolée....

Kanaillou

VACANCES ETE 2007 (suite)





Nous avons décidé avec Mon oncle, ma tante, mon cousin, ma cousine, des amis à eux , Maryse et Elisa ( sa fille) , Zahia , Rachid et mes parents ( ça en fait du monde !!!) de monter la montagne du Vauclin.
Nous arrivons avec Zaza, Rachid mes parents Maryse et Elisa. Les autres nous ont lâché. Ils viendront seulement pour manger, chez Gaspard. Ma grand mère, Maman-Any, prépare un repas pour le midi.
Nous commençons à monter. C’est rude. Il ne fait pas trop chaud mais il a plu la nuit dernière et sa glisse. C’est un chemin de croix. Chaque croix à un numéro. Il y en à 14. Je me demande si on va y arriver (dans mon grand esprit sportif… !) .
En route, nous croisons deux femmes « la montée et dur mais la vue est très belle, ça vaut le coup ! ». Ca va, nous ne sommes pas les seuls tarés qui se risque à monter la Montagne après un jour de pluie !
Arrivée en haut. C’est tellemnt beau. Nous restons un moment mais il faut bien redescendre. Ils nous attendent pour manger, il est déjà midi et demi.
La déscente fut catastrophique ! Nous avons pris le deuxième chemin possible et nous sommes descendus sur de la boue. Ca glisse !
Après beaucoup d’effort et de glissades plus drôle les unes que les autres, nous arrivons en bas, les fesses pleines de boue !
Il nous faut marcher le long de la route pour retrouver la maison de Gaspard. On en peux plus. Arrivés en bas de la montée qui nous emmène chez lui on demande à un passant pour combien de temps on en a. « Oh, environ 20 minutes ». Tout le monde est fatigué et ne rêve que de s’asseoir. On commence Et là, comme deux sauveurs surgis de nulle part , mon oncle et mon grand oncle (Hubert, le parrain de mon père) arrivent avec leur voiture et camionette. Les plus sales monte dans la camionette, les autres dans la voiture de mon oncle. La montée est longue et tout le temps en pente !!!
On est presque arriv » mais dans un virage en montée, la camionette est trop lourde. Les deux de derrière descendent, je reste avec Elisa. Ils arrivent peu de temps après nous.
Heureusement que Hubert et Tonton Jean Pierre sont venus nous chercher car on en aurait eu pour au moins une heure et quart de marche. 20 minutes, non mais je rêve !
Le déjeuner se passe bien. C’est délicieux. J’ai retrouvé une copine , la fille des amis de mon oncle et ma tante. Nous papotons tout l’après midi.
Fin d’après midi : nous passons en alerte rouge à 17 heures. Il est fort probable que Dean, un cyclone passe sur la Martinique. Nous partons de chez Gaspard à 17 heures (la cool attitude des Martiniquais, même en cas d’alerte rouge !!!). Tout le monde rentre chez lui. Nous, nous accompagnons ma grand-mère chez elle pour l’aider à mettre son appartement en conditions pour le cyclone (scotch sur les vitres et fermetures de toutes les fenêtres).
Je suis seule avec ma mère dans la voiture. Mon père est monté avec ma grand-mère. Le temps change brusquement, le vent commence à souffler, on se demande si on ne ferait pas mieux de rentrer au François et mon père de rester avec ma grand-mère. La tempête à bien l’air de commencer. A la radio, des gens appellent pour dire que tel arbre et tombé sur telle route, attention etc.
La radio , tout à coup dit : « Il est assez probable que dans une heures, il y ait des vents jusqu’à 160km /h . Je rappelle que nous sommes en alerte rouge et qu’il ne faut sortir, de préférence que pour des cas d’urgence . Nous passerons surement en alerte Violette dans le milieu de la nuit. » Ma mère s’arrête pour aller demander à mon père ce qu’on fait. Elle revient, on continue la route jusqu’à chez ma grand-mère et nous rentrons au François après. L’excitation laisse peu à peu place à la peur.
Nous rentrons au François. Sur la route, pas un bruit. Si, le bruit de la nuit. Tout est redevenu calme. Je suis soulagée d’être arrivée.


Il est peut être trois heures du matin. Le vent souffle comme je ne l’ai jamais entendu souffler. Ma mère est à côté de moi. Je lui ai demandé de rester, pour cette nui cyclonique. Elle est réveillée elle aussi. On va voir si papa dort. Il dort alors nous ne restons pas. De légères gouttes passent dans sa chambre.

Peut être quatre heures et demies, je me réveille à nouveau. Le vent souffle encore plus fort. Tout le monde est debout. Mon grand-père et mon père enlèvent les meubles de la chambre où dort mon père. Elle est inondée. Gibo, la femme de mon grand père, n’est pas rassurée, on descend lui faire un café, avec ma mère. A la lampe électrique et à la bougie. Il n’y a plus d’électricité.
Je vais me recoucher. Papa met le matelas qui était déjà là. Je n’arrive pas à dormir. Une des portes de la chambre tremble. C’est impressionnant. Effrayant. Je pense que je me suis rendormie vers cinq heures et demies.

Le lendemain matin, il pleut Il n’y a plus d’électricité. Ils sont tous réveillés, mon père ma mère, Gibo et Grand père . Ils ont nettoyé le salon qui était inondé.
Dehors, des cocotiers sont tombés, le prunier est cassé en deus et toutes les mangues de l’arbre sont tombées à terre. Il pleut. Avec ma mère, nous sortons ramasser les mangues pour ne pas qu’elles pourrissent.
Nous partons, une fois douché, voir si ma grande tante Gilberte n’a pas trop eu de dégats. Chez elles, je rencontre deux de mes cousines, qui sont en vacances. Je passe l’après midi avec elles.

Les dégâts sur la route sont impressionnants, les arbres sont déracinés, les poteaux des lignes de téléphones et d’électricité tombés. Sans parler des panneaux publicitaires tous arrachés ou tordus. Les champs de cannes sont couchés et les champs de bananiers sont dévasté.
Maman a raison, on dirait des champs de bataille après une guerre. La nature à mené une guerre et la Martinique a perdu, vu que le cyclone se dirige vers le Mexique, après avoir Devasté Haïti et la Dominique.

Nous avons passé nos dernières soirées en Martinique sans électricité (excepté la veille de notre départ car nous avons dormi chez mon oncle et ma tante à Fort-de-France où ils ont eu téléphone et électricité au bout de dix huit heures.). Ca leur donnait un certain charme. Nous mangions à la lumière de la bougie. C’était drôle et triste en même temps.



Et ma famille....

Tante Gilberte Cousine Laura Maman-Any, grand-mère






Maryse et Elisa Tati Suzy Mon parrain et sa fille






Grand-père et Gibo Tonton Jean-Pierre Cédric



Mardi 21 Août. C’est le départ. Après avoir enregistré (et s’être rendu compte que nous nous étions trompé dans les calculs, nous avions dix neuf kilos en trop) et être revenu avec ma valise de vêtement que nous avons dispersé plus tard, dans nos sac que nous prenions en cabine (nous avons laissé les bouteilles de rhum qu’il y avait dans ma valise en Martinique…), nous sommes allés mangé chez mon grand père. Le départ de chez lui fut émouvant. Gibo et lui étaient tristes qu’on parte. Nous sommes allés dire au revoir à Jean Claude (cousin de mon père) et Joëlle(sa femme), puis à ma grande tante Gilberte. A l’aéroport, nous avons acheté les derniers souvenirs (qui n’avaient pas pu être acheté à cause du cyclone…) et nous sommes partis, agitants la main pour dire au revoir à ma grand-mère, ma tante, mon oncle, mon cousin et ma cousine.



J’ai écris : « Débuts des départs. Début de la fin du mois en Martinique. Quelques photos et du champagne « Ca fait fin de colo (pas le champagne, les photos…) » et Zahia « C’est un peu ça, non ? ». Le calme est revenu. La tempête est finie. La mer retrouve peu à peu sa couleur claire, transparente.
Mon grand-père est en bout de table, en face de moi. Ses grosses lunettes de soleil. Souriant. La fin. La chute d’une histoire de plus ? Les bulles de champagne bu cul sec. A Aïna."








VACANCES ETE 2007

Tous trois, assis dans l’avion, nous nous envolons vers la Martinique. Nous nous envolons vers les vacances. Nous nous envolons vers le soleil. Nous nous envolons vers la plage, vers la mer.
Nous avons quitté Paris le 21 Juillet , me semble t-il. Après avoir raté l’avion une première fois, nous nous sommes demandés si nous partions tous les trois ou bien seulement papa.
Papa ne voulait pas partir seul. Alors, (Tant pis pour l’argent, on s’en occupera au retour…) nous partons. Tous les Trois. Et nous sommes assis, dans l’avion. Nous attendons et nous imaginons.
Maman dit : « Donnez trois choses que vous voudriez faire en Martinique. »
Je réponds : « Je voudrai apprendre à jouer de la guitare que j’ai emmenés avec moi,( J’avais bien commencé la première semaine mais après, je me suis arrêtée, dommage…) aller à la plage et euh…Manger des lentilles, non je rigole ! Ecrire. »
Papa : « Aller dans le nord. Je ne sais pas…Monter la montagne du Vauclun. Aller se baigner dans une des rivières du nord. »
Je demande : « Et toi , maman ? »
Maman : « Je voudrais retravailler sur mon manuscrit, aller faire une ballade dans le nord et me baigner. »
Alors nous voila , tous les trois, assis dans un avion en direction de la Martinique et en train de rêver à tout ce qu’on voudrais faire là bas. Dans le pays du soleil.



J’ai écris : Je suis assise dans l’avion. Quand je regarde par la fenêtre minuscule, je vois les nuages. Au dessus, le ciel est bleu. C’est comme la mer et le ciel. Une mer blanche, une mer de nuages. On a envie de les toucher. Savoir que ce ne serait que de l’air n’empêche pas de rêver. De les senti rcomme doux, frais. Un mélange de neige et de coton sur lequel on pourrait voler, rêver.



Les premiers pas sur la plage. Le sable est doux et chaud. Je me déshabille rapidement avant d’aller me jeter dans la mer bleue qui me tend la main. L’eau est bonne, je flotte. Je me sens bien. Toute légère. Je vais m’accrocher à ma mère. J’embête ma petite cousine. Je regarde mon cousin, en train de regarder les filles.
Je fais la planche. De quelles formes sont les nuages ? A quoi ressemblent-ils ?
Je me laisse couler, la tête sous l’eau, je ferme les yeux. Je m’amuse, je ris. Je fais couler ma petite cousine, je la jette à l’eau. Elle rit. Elle s’accroche à moi, comme un petit singe. « Je suis la plus belle et al plus intelligente du monde entier ! » n’arrête t-elle pas de dire. (Elle le croit en plus !!!). Plus tard, avant que nous partions, elle changera de slogan pour dire « Je suis la plus parfaite des plus parfaites ! ». Elle nous fait rire. Quel clown. Le soleil se couche. Il est temps de sortir. Le sable se colle à mes pieds encore tout mouillés. Je vais vite m’enrouler dans une serviette. Je regarde le coucher de soleil. C’est beau. La mer est belle.



Les petits déjeuners des vacances. Devenus presque un rituel. Mon père se levait tôt. Il préparait donc un jus avec 5 fruits. Un délice. Et tous les matins, un nouveau jus. On mange des fruits et des fruits. Avec du pain et un bout de fromage, en général. C’est bon. Et chaque matin. Des petits déjeuners de luxes. Soit tous les trois, mes parents et moi. Soit avec ma petite cousine. Soit avec mon cousin. Soit avec les deux, toujours en train de se chamailler, ne voulant pas admettre leurs torts et voulant avoir le dernier mot. Ils nous font rire mais au bout d’un moment agacent. Et puis, il y a des fois où sa fini mal. Heureusement, ils s’aiment beaucoup au fond . Ils ne s’en veulent pas. Ou pas trop. Et jamais très longtemps !


Il faut savoir que j’ai beaucoup lu pendant les vacances. Et de super livres en plus. Sachant que HARRY POTTER AND THE DEATHLY HOLLOWS allait sortir pendant que je serai en Martinique, je m’étais dit que je l’achèterai sur place. Mais il ne sort jamais en anglais en Martinique. Je ne veux pas attendre, je suis trop impatiente de le lire. Donc, je le commande sur internet. En attendant, je fini LA VOLEUSE DE LIVRE , de Markus Zusac ( Un très beau livres. J’ai adoré.) . HARRY POTTER arrive une semaine après chez mon grand père. Je ne le lâche plus. Je dévore. Et je prends l’habitude de lire tous les matins. Alors, une fois que je l’ai fini, je lis LE COMBAT D’HIVER, de Jean-Claude Mourlevat ( un auteur que j’aime beaucoup), le livre était génial. Puis, ENSEMBLE C’EST TOUT de Anna Gavalda (j’ai beaucoup aimé aussi, il parait qu’un film adapté de ce livre est sorti, il n’y a pas longtemps, avec Audrey Tautou…Je suis curieuse de le voir !) . Je fini les vacances avec LA SOURIS BLEUE, (j’ai oublié le nom de l’auteur…C’est anglais.). J’ai moins aimé, je l’ai lu plus lentement que les autres.
J’ai lu et lu. C’était reposant et, à chaque fois, je m’envolais avec les personnages dans leur monde. A eux.

J’ai écris : Le bruit de la nuit. Comme un rythme. Une musique qui se répète. De temps en temps, un autre son. Un son qui s’ajoute à la musique. Puis, juste le bruit de la nuit. Il pleut. La plues tombe légèrement. Oui, un bruit léger. Ou alors, le vent qui fait se balancer les feuilles des arbres. Qui les fait chuchoter, murmurer. On l’entend sans y prêter attention. Je n’y avais jamais vraiment prêté attention. Il y a beaucoup de choses auxquelles je n’avais jamais prêté attention. Je n’avais jamais remarqué à quel point la Martinique était belle. Je n’avais jamais remarqué à quel point, ouvrir la fenêtre en voiture et sentir le vent sur son visage était agréable. C’est doux. C’est comme si le vent cherchait à s’engouffrer dans la voiture, ne pouvant entrer que par la fenêtre. Le vent qui nous caresse.
Se laisser porter par le vent. S’envoler avec lui. Le sentir présent, à nos côtés.
Qui prête vraiment attention au vent ? Nous l’avons tous déjà rencontré. Il est toujours là. Depuis Toujours. Il est tellement là, que plus personne n’y prête attention, ou pas souvent.
Une présence invisible, un souffle léger qui vient nous caresser. Une sensation si agréable. Quelque chose qui nous accompagne. Le vent qui fait avancer. Le vent qui fait s’envoler.
Il avance en dansant. Selon sa musique, à lui.


La course des yoles. L’événement de Juillet en Martinique. Chaque Yole représente une commune. C’est comme le tour de France, en Martinique. L’ambiance est géniale. Chacun est scotché devant sa télé, à sa radio. Ou alors, ils se déplacent pour assister au départ ou voir l’arriver. C’est de la folie. Les yoles prennent la mer à 10 heures, le matin. Selon la durée de l’étape, elles arrivent plus ou moins tard. En général vers midi. C’est génial. Les gens rient.
Nous sommes allés sur un catamaran avec mon oncle, ma tante, mon cousin, ma cousine et mes parents pour une journée. Le principe était qu’on suivait le tour des Yoles et qu’après on allait manger et se baigner pour la fin de la journée. C’était 20 euros par personne (donné car il y avait le déplacement Fort-de-France/Depart des Yoles et Arrivée des Yoles /Fort-de-France ; le repas pour le midi ; la journée sur le cata et alcool à gogo compris. En plus, ils offraient un T-Shirt et une casquette !) A part quelques secousses à cause des vagues, toujours déchaîner entre le Diamant et la Table du Diable (deux endroits qui se trouvaient sur le trajet de l’étape) la journée à vraiment été bien. Sans compter, qu’une fois le bateau à l’arrêt, il y a eu de la musique tout le temps.

Pendant le tour des Yoles, j’ai aidé mon parrain dans son restaurant, qu’il avait rouvert (il est maintenant vendu…) spécialement pour l’occasion car il se situe au Marin. Devant la mer. C’était la ville ou les Yoles arrivaient ce jour là. Donc tout le monde regardait l’arrivée des yoles sur al mer. Soit du restaurant, soit sur la plage. A six heures du matin déjà, certaines personnes arrivaient avec leur glacière pour être sur d’avoir une bonne place pour l’arrivée. Une fois que les trois ou quatre premières Yoles sont arrivées, les gens commencent eux aussi à arriver. Je cours de partout, je n’en peux plus. Il y a tellement de personne à servir. Ma mère et Maryse, la femme de mon parrain, doivent jongler entre la caisse et le service. Il y a du monde en bas, au bar et en haut au restaurant et en bas, sur la terrasse. La viande est préparée en bas, les frites aussi. Mon cousin doit faire des allers retours dans les escaliers pour transporter les viandes d’en bas à la cuisine du haut. Le cuisinier et tout seul. Il n’en peut plus. C’est de la folie.
J’en suis sûre maintenant, je ferais les centres et les colos !!!



Nous avons passé une journée sur un petit îlet. C’était une journée organisée par des copains avec qui court mon oncle. Nous nous y sommes rendus en Kayak. C’était épuisant d’y aller et de revenir. Le Kayak, c’est vraiment du sport !
A l’aller, nous nous sommes arrêtés sur une petite île où il y avait des iguanes. Nous avons passé une très bonne journée et le Rhum a, encore une fois, coulé à flot !
Zahia et Rachid, des amis, n’étaient pas arrivés depuis longtemps. Ils sont venus passés deux semaines en Martinique. Nous avons fait pas mal de choses ensemble. Nous avons notamment, été visiter une distillerie. La distillerie Clément.

J’ai écris : « Il y a du monde. Du bruit. Mais pas un bruit agaçant, pénible. Une rumeur. Chacun parle, se raconte des histoires. Devant moi, quatre hommes. Ils ont ouvert un paquet de chips au milieu de la table. Ils boivent des bières. Entre deux chips, ils discutent, se regardent. Moments de silence.
Trois hommes viennent de se lever et de partir, juste derrière moi. Ils parlaient créole.
Plus loin, derrière les quatre hommes, unz femme est assise, seule. Elle a une bière devant elle. Un paquet de cigarette. Un briquet et un sac plastique posés sur la table. Elle lit un magazine.
Il y a des enfants qui courent, qui se chamaillent.
Tous attendent. De partir. Quelqu’un. Mais ils attendent. L’aéroport nous regarde. Ses portes s’ouvrent et se referment sur les gens. Il fait chaud mais ce n’est pas étouffant. J’attends. Nous attendons."


Avec Zahia et Rachid, nous avons été à Saint Pierre. Nous sommes arrivés le midi et, juste avant d’allé manger, nous sommes allés voir le cachot ( en même temps les ruines du Théâtre et de la prison) de Cyparis, survivant de l’éruption du Volcan la montagne Pelée de 1902.
Ensuite nous sommes allés mangé dans un restaurant très sympas. Puis, nous nous sommes baigné. L’eau est claire et si bonne. Il fait si chaud ! Je vois le sable à travers. Mes pieds et mes jambes aussi. C’est génial. J’ai l’impression que l’eau est différente. Elle est plus douce qu’à St Anne. Il parait que quand j’étais petite, j’étais venue à cette plage avec Colin, un presque-cousin (et frère de cœur !). Alors, forcement, je me sentais bien.



J’ai écris : « Il y a le bruit de la mer. Un va et vient de l’eau qui mouille le sable. L’eau qui se cogne et qui enveloppe les rochers. Le soleil est couché. Il fait noir. Les lumières du restaurant éclairent. Une faible lueur provient jusqu’ici. Jusqu’au bout. La lumière se reflète sur la mer, noire. Comme des diamants, des perles. Des éclats de rire. Conversations enflammées…
On se croit isolé. Au bout du monde. Seuls. Et avec nous, la mer régulière, et les criquets. Leur bruit régulier. Le ciel a des nuances de couleurs. Les nuages cachent les étoiles et laissent un voile noir sur le ciel déjà foncé. Au bout de la mer, on dirait que le ciel se confond avec elle. Sur le bout de terre, des lumières. Des points lumineux perdus au milieu de l’horizon. De temps en temps, sur la mer, une silhouette sombre. Un bateau, comme un fantôme. Et encore, encore le remous des eaux noires perlés de diamants de la mer.
C’est beau. Doux. Calme.





Défilés de l'été à Sainte Anne!