Nous avons décidé avec Mon oncle, ma tante, mon cousin, ma cousine, des amis à eux , Maryse et Elisa ( sa fille) , Zahia , Rachid et mes parents ( ça en fait du monde !!!) de monter la montagne du Vauclin.
Nous arrivons avec Zaza, Rachid mes parents Maryse et Elisa. Les autres nous ont lâché. Ils viendront seulement pour manger, chez Gaspard. Ma grand mère, Maman-Any, prépare un repas pour le midi.
Nous commençons à monter. C’est rude. Il ne fait pas trop chaud mais il a plu la nuit dernière et sa glisse. C’est un chemin de croix. Chaque croix à un numéro. Il y en à 14. Je me demande si on va y arriver (dans mon grand esprit sportif… !) .
En route, nous croisons deux femmes « la montée et dur mais la vue est très belle, ça vaut le coup ! ». Ca va, nous ne sommes pas les seuls tarés qui se risque à monter la Montagne après un jour de pluie !
Arrivée en haut. C’est tellemnt beau. Nous restons un moment mais il faut bien redescendre. Ils nous attendent pour manger, il est déjà midi et demi.
La déscente fut catastrophique ! Nous avons pris le deuxième chemin possible et nous sommes descendus sur de la boue. Ca glisse !
Après beaucoup d’effort et de glissades plus drôle les unes que les autres, nous arrivons en bas, les fesses pleines de boue !
Il nous faut marcher le long de la route pour retrouver la maison de Gaspard. On en peux plus. Arrivés en bas de la montée qui nous emmène chez lui on demande à un passant pour combien de temps on en a. « Oh, environ 20 minutes ». Tout le monde est fatigué et ne rêve que de s’asseoir. On commence Et là, comme deux sauveurs surgis de nulle part , mon oncle et mon grand oncle (Hubert, le parrain de mon père) arrivent avec leur voiture et camionette. Les plus sales monte dans la camionette, les autres dans la voiture de mon oncle. La montée est longue et tout le temps en pente !!!
On est presque arriv » mais dans un virage en montée, la camionette est trop lourde. Les deux de derrière descendent, je reste avec Elisa. Ils arrivent peu de temps après nous.
Heureusement que Hubert et Tonton Jean Pierre sont venus nous chercher car on en aurait eu pour au moins une heure et quart de marche. 20 minutes, non mais je rêve !
Le déjeuner se passe bien. C’est délicieux. J’ai retrouvé une copine , la fille des amis de mon oncle et ma tante. Nous papotons tout l’après midi.
Fin d’après midi : nous passons en alerte rouge à 17 heures. Il est fort probable que Dean, un cyclone passe sur la Martinique. Nous partons de chez Gaspard à 17 heures (la cool attitude des Martiniquais, même en cas d’alerte rouge !!!). Tout le monde rentre chez lui. Nous, nous accompagnons ma grand-mère chez elle pour l’aider à mettre son appartement en conditions pour le cyclone (scotch sur les vitres et fermetures de toutes les fenêtres).
Je suis seule avec ma mère dans la voiture. Mon père est monté avec ma grand-mère. Le temps change brusquement, le vent commence à souffler, on se demande si on ne ferait pas mieux de rentrer au François et mon père de rester avec ma grand-mère. La tempête à bien l’air de commencer. A la radio, des gens appellent pour dire que tel arbre et tombé sur telle route, attention etc.
La radio , tout à coup dit : « Il est assez probable que dans une heures, il y ait des vents jusqu’à 160km /h . Je rappelle que nous sommes en alerte rouge et qu’il ne faut sortir, de préférence que pour des cas d’urgence . Nous passerons surement en alerte Violette dans le milieu de la nuit. » Ma mère s’arrête pour aller demander à mon père ce qu’on fait. Elle revient, on continue la route jusqu’à chez ma grand-mère et nous rentrons au François après. L’excitation laisse peu à peu place à la peur.
Nous rentrons au François. Sur la route, pas un bruit. Si, le bruit de la nuit. Tout est redevenu calme. Je suis soulagée d’être arrivée.
Il est peut être trois heures du matin. Le vent souffle comme je ne l’ai jamais entend
Peut être quatre heures et demies, je me réveille à nouveau. Le vent souffle encore plus fort. Tout le monde est debout. Mon grand-père et mon père enlèvent les meubles de la chambre où dort mon père. Elle est inondée. Gibo, la femme de mon grand père, n’est pas rassurée, on descend lui faire un café, avec ma mère. A la lampe électrique et à la bougie. Il n’y a plus d’électricité.
Je vais me recoucher. Papa met le matelas qui était déjà là. Je n’arrive pas à dormir. Une des portes de la chambre tremble. C’est impressionnant. Effrayant. Je pense que je me suis rendormie vers cinq heures et demies.
Le lendemain matin, il pleut Il n’y a plus d’électricité. Ils sont tous réveillés, mon père ma mère, Gibo et Grand père . Ils ont nettoyé le salon qui était inondé.
Dehors, des cocotiers sont tombés, le prunier est cassé en deus et toutes les mangues de l’arbre sont tombées à terre. Il pleut. Avec ma mère, nous sortons ramasser les mangues pour ne pas qu’elles pourrissent.
Nous partons, une fois douché, voir si ma grande tante Gilberte n’a pas trop eu de dégats. Chez elles, je rencontre deux de mes cousines, qui sont en vacances. Je passe l’après midi avec elles.
Les dégâts sur la route sont impressionnants, les arbres sont déracinés, les poteaux des lignes de téléphones et d’électricité tombés. Sans parler des panneaux publicitaires tous arrachés ou tordus. Les champs de cannes sont couchés et les champs de bananiers sont dévasté.
Maman a raison, on dirait des champs de bataille après une guerre. La nature à mené une guerre et la Martinique a perdu, vu que le cyclone se dirige vers le Mexique, après avoir Devasté Haïti et la Dominique.
Nous avons passé nos dernières soirées en Martinique sans électricité (excepté la veille de notre départ car nous avons dormi chez mon oncle et ma tante à Fort-de-France où ils ont eu téléphone et électricité au bout de dix huit heures.). Ca leur donnait un certain charme. Nous mangions à la lumière de la bougie. C’était drôle et triste en même temps.
Et ma famille....
Tante Gilberte Cousine Laura Maman-Any, grand-mère
Maryse et Elisa Tati Suzy Mon parrain et sa fille
Grand-père et Gibo Tonton Jean-Pierre Cédric
J’ai écris : « Débuts des départs. Début de la fin du mois en Martinique. Quelques photos et du champagne « Ca fait fin de colo (pas le champagne, les photos…) » et Zahia « C’est un peu ça, non ? ». Le calme est revenu. La tempête est finie. La mer retrouve peu à peu sa couleur claire, transparente.
Mon grand-père est en bout de table, en face de moi. Ses grosses lunettes de soleil. Souriant. La fin. La chute d’une histoire de plus ? Les bulles de champagne bu cul sec. A Aïna."
Mon grand-père est en bout de table, en face de moi. Ses grosses lunettes de soleil. Souriant. La fin. La chute d’une histoire de plus ? Les bulles de champagne bu cul sec. A Aïna."
1 commentaire:
Good for people to know.
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