jeudi, mai 21

Jeudi 21 mai 2009

Absurdité.

"I don't know why, I don't know how, yesterday you told me 'bout the blue blue sky".
Un jour d'été où les fenêtres sont ouvertes, tout paraît plus simple. Un jour d'été passé allongée au soleil tout paraît mieux.
"What a wonderful world".
Je me demande.
Le Bac arrive et cette fois ci, tout est plus sûr. On a eu nos convocations. Et c'est dans moins d'un mois. Alors tout ne paraît plus d'été. Mais quand même. Un peu.
En fait je ne sais pas trop. Je ne sais même pas ce que je suis en train d'écrire.

Absurdités.

Si tout pouvait être comme un long jour d'été, ce serait mieux. Mais non. Ou oui. C'est peut-être très subjectif en fait. Ca doit dépendre de chacun et de chaque jour.
Enfin. Ou pas.
Pas "Enfin".
Enfin quoi. Je ne sais pas trop. (Encore?) . Ca y est , je déraille. Peut-être que non en fait. Peut-être que je ne déraille pas.
J'ai des mots dans la tête et ils ne veulent rien dire. Si , ils veulent sûrement dire quelque chose mais je ne dois pas bien comprendre.

Absurdité.

J'ai un tas de truc dans ma tête, quand j'y pense. Mai "un tas de truc" ca devient vite un grand vide. Ou alors le bordel.
Passer du vide au grand bordel. Pourquoi pas? Après tout, pourquoi pas.
Il y a des moments où tout va de travers. Ou peut-être que c'est moi qui ne marche plus très droit. Ou non.
Vraiment, je crois que je déraille. Ca me fait rire. C'est drôle?
J'en sais rien mais il fait beau, les oiseaux chantent, j'écoute de la musique et je ne fais rien. Ou presque rien. Alors peut-être que c'est drôle.

Absurdités.

"Madame rêve d'apesanteur, des heures des heures de voltige, à plusieurs".
J'avais commencé à analyser cette chanson une fois. C'était drôle. Et puis je n'ai jamais fini.
Je pense que je ne pense pas assez que je devrais arrêter de penser un peu.
Ou arrêter de ne dire que des choses sans sens. Ah, une paronomase ("sans sens"). J'aime bien cette figure.
Nan, en fait j'en suis sûre. Je déraille.
Je devrais arrêter de...
Oh puis mince. Je ne devrais pas arrêter. Et je devrais enlever le verbe "devoir" de ma bouche pendant qualques temps. Ou pas. Ou peut-être.

Absurdités.

"So I'm sailing through the see to an island were we'll meet. You'll hear the music fill the air, I'll put a flower in your hair"
Je ne sais pas pourquoi j'écoute cette chanson en boucle en ce moment. Elle n'est même pas géniale. Juste "a catchy tune" comme on a vu en anglais.
L'ombre du barbequeue est assez rigolotte sur le mur en face de moi.

Absudités.

En fait, si je résume, il y a le soleil, une fenêtre ouverte, le barbequeue qui laisse sa trace éphèmère sur le mur en face de moi. Un verre de jus de fruit vide, mon portable posé sur le "Sortir" de cette semaine (ou peut-être de la semaine dernière?), de la musique, moi qui chantonne et qui écris des mots en vrac juste parce que j'en ai envie (et je trouve que c'est une bonne raison), mon jardin que j'entraperçois, une maison qui sent l'été et moi qui me demande si j'ai pensé à ouvrir à mes parents qui sont sortis, tout à l'heure, comme ils me l'avaient demandés...( j'ai un doute. Vraiment)
Mais à quoi bon résumer l'irrésumable? Parce qu'il n'y a pas que ça, il y a des pensées qui se perdent, les souffles réguliers de ma respiration, un vide qui n'en est pas un, des "j'en sais rien" qui me font hausser les épaules, des grimaces juste pour en faire. Mon chat qui a passé l'après- midi à dormir au soleil, mes parents qui sont allés marcher, des moments de plus rien et des riens de moment qui passent et qui repartent.
Alors bon.

Absurdités.

Et je secoue la tête et riant parce que je crois que vraiment, je déraille.

Kanaillou

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