jeudi, novembre 10

La nuit du 10 au 11 novembre 2011

Je m'aperçois qu'on est en novembre.
Que ma liste des 101 choses à faire arrive à terme.
Et je me souviens encore de l'après-midi irlandaise dans l'appart' d'A où je l'avais pensée et écrite sur un bout de papier avant de la taper.
Aller y jeter un coup d'oeil. En refaire une.

Je m'aperçois que c'est le deux-centième article que je post sur mon blog. Ca en fait des mots je me dis. Juste un instant avant de repenser à autre chose.

Blogger.
Je blog pour Cabarêves maintenant aussi. Essayer de créer une image virtuelle de la troupe. une image facile à retrouver, moins disperser.

J'y travaille la nuit. La nuit c'est plus calme, plus doux.

Comme ce besoin de repousser l'heure où j'éteindrais mon ordi pour dormir. Je ne sais pas pourquoi. Juste l'envie de me sentir continuer d'être en action. Pet-être.

Z. dort à côté. Elle est venue passé trois jours à Rouen. Ma première "visiteuse" dans ma petite coloc.
Demain, on va à la mer.

Les étudiants se baladent. Ils passent sous ma fenêtre, je les entends parler fort et rire.
Je devine leur pas, quelques fois hésitants.
Jeudi soir.

J'ai chanté aujourd'hui. Enfin. J'ai trouvé cette prof, qui a l'air vraiment bien et j'ai chanter. Retrouver une voix hésitante. Un passage difficile. Et cette envie d'apprendre, d'aller plus loin, de sentir ce sentiment de bien être sur la demi seconde de lâcher prise.
Sentir ce besoin de retrouver le contact, de me recentrer.
Sentir ce besoin de redonner de la place au corps.
Ca fait du bien.

J'ai retrouvé mon violon. Un peu. Avec plaisir cette fois-ci. La dernière fois, c'était peut-être trop tôt.
C'est fou comme les notes me faisaient mal, comme mes doigts ne se décrispaient pas. Et ma main qui restait coincée.
Là, je l'ai senti.

Besoin de me recentrer. Ou plutôt, de retrouver cette équilibre qui me manque. Les temps de fac, les temps d'activités.
Repenser un peu à organiser tout ça, maintenant que je suis bien installée.

Projets de retourner à la piscine, de danser, de chanter.
Retrouver les mots de l'écriture, le plaisir du collage.
Trouver ce qui me tient, ce qui me fais avancer.
Prendre du temps pour lire, écrire, pour les assos.
Aller au cinéma. A chaque fois que je sors, je me dis que j'adore ça. Et qu'il faut que j'y ailler plus souvent.

Il fait nuit. Il est tard.
Il fait un peu froid.

Je me sens dériver dans l'entre-eux de la fatigue de fin de journée, d'une nuit un peu trop courte.

Je suis dans le miroir d'un aperçu.
Des envies.
Peut-être deux-cent envies?

Kanaillou







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